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Mode d'emploi

Reconsidérer la santé

Au quotidien, comment allier alimentation et santé ? Comment identifier les comportements alimentaires qui nuisent à notre vitalité et à notre équilibre ? Quels choix concrets effectuer dans nos achats, notre cuisine ? Comment prendre soin de nous et de nos proches ?

Vers une reconsidération de la santé et des écomédecines ?

Selon la déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, l’article 12.1 dit "reconnaître le droit pour toute personne de jouir du meilleur état physique et mental qu’elle soit capable d’atteindre".
Selon la constitution de l’organisation mondiale de la santé (OMS) : "la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité".
Selon la déclaration de Stockholm du 16 juin 1972 (conférence aux Nations-Unies) : "l’homme a un droit fondamental à la liberté, à l’égalité et à des conditions de vie satisfaisantes dans un environnement dont la qualité lui permette de vivre dans la dignité et le bien être et que le droit à la vie même fait partie des droits fondamentaux".
Le parlement européen avec la résolution A460075/97 s’est prononcé en faveur de la reconnaissance des médecines non conventionnelles dans les pays membres de l’union européenne.
Le texte de l’OMS Stratégies pour les médecines traditionnelles, pour 2002-2005 préconise aux états : d’une part, pour les pays en voie de développement, le recours massif aux "médecines traditionnelles" à travers des dispositions permettent une qualité et un suivi de l’enseignement, ainsi que la protection des écosystèmes qui permettent d’assurer les récoltes des plantes médicinales ; d’autre part pour les pays développés, le recours au pluralisme thérapeutique par "les médecines complémentaires".

Le problème des métaux lourds

Les métaux lourds (plomb, nickel, cadmium, arsenic) peuvent être absorbés directement par le biais de la chaîne alimentaire entraînant alors des effets chroniques ou aigus.
Entravant la fabrication de l'hémoglobine et modifiant la composition du sang, le plomb agit également sur le système nerveux central ; l'intoxication chronique est appelée le saturnisme.
Le cadmium, pénétrant dans l’organisme par les voies digestives ou respiratoires, peut provoquer des troubles de la respiration et des voies urinaires et est responsable de troubles hépato-digestifs, sanguins, rénaux, osseux et parfois mortels.
Le nickel, réputé pour être cancérigène, entraîne des inflammations des muqueuses nasales, des organes respiratoires.
Quant à l'arsenic, poison cellulaire, il attaque les organes digestifs et le foie.

Pesticides et insecticides

Les pesticides et insecticides, parfois appelés produits phytosanitaires, se retrouvent à la fois dans l'eau, l'air, le brouillard et dans les produits que nous mangeons.
Depuis 1980, plus de 150 études réalisées dans 61 pays et régions du monde ont trouvé de nombreux pesticides dans les tissus adipeux dans le cerveau, dans le sang, dans le lait maternel, dans le foie, dans le placenta, dans le sperme et dans le sang du cordon ombilical des êtres humains.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a estimé qu’il y a chaque année dans le monde 1 million de graves empoisonnements par les pesticides, avec quelque 220.000 décès. Nous les retrouvons même dans notre propre habitat. Allergies, maux de tête, troubles des muqueuses et de la peau, système d'allergie, perturbations hormonales, les conséquences sont multiples.

La pollution microbienne

La pollution microbienne se multiplie : le développement des virus, bactéries, parasites est facilité par le phénomène de société de la concentration, tant pour les hommes dans les villes, dans le grands magasins, dans les moyens de transports que pour les animaux trop souvent parqués dans des élevages hors sols ou des espaces inadaptés et indignes du respect du à l'animal (grippe aviaire, vache folle...).

Cosmétiques et maquillages

Les cosmétiques et maquillages sont également la cause d'une pollution certaine de l'organisme.
Une étude à Boulder aux USA il y a 8 ans, menée sur des femmes utilisant des cosmétiques en quantités normales et dont la composition était parfaitement connue, montre qu’elles absorbaient chaque année par la peau 2 kgs de ces produits chimiques (paraben, phtalates, phenoxyethanol…) Le professeur Rob affirme que "60% de n’importe quel produit appliqué sur la peau est absorbé par l’organisme d’où la nécessité de choisir des cosmétiques avec le même soin que les produits alimentaires".

Reconsidérer la santé émotionnelle et relationnelle

Être à l’écoute de son corps, de ses besoins et de ceux des autres l’autre, est indispensable pour une bonne santé physique, émotionnelle et relationnelle. Par le regard nous portons sur les autres et l’attention que nous leur accordons, nous contribuons également au bien-être et à l'équilibre personnel qui participent à la bonne santé de chacun. La colère, la tristesse, le découragement sont autant d’émotions qui perturbent notre corps. Reconsidérer sa santé revient ainsi globalement à reconsidérer notre relation à nous-mêmes, aux autres et à la nature, dans le partage et respect du vivant sous toutes ses formes.

Environnement, pollution et santé publique

Une étude hospitalière du Dr Charles Sultan, endocrinologue à l’Inserm de Montpellier, montre qu'on a retrouvé, dans le cordon ombilical des bébés, 50 polluants connus dont les phtalates, la dioxine, divers pesticides…
Lorsque le WWF a organisé l'expérience de faire un dosage des 70 polluants les plus connus dans le sang des députés européens... il en a été retrouvé plus de 40...
On observe l'émergence parallèlement de nouvelles pathologies dues aux nouvelles pollutions.

Les polluants en général agissent :
• soit directement sur les cellules en les tuant ou les blessant ;
• soit indirectement en empêchant la réaction enzymatique intracellulaire qui bloquera l'action naturelle de la cellule et l'empêchera d'assimiler les oligo-éléments, les vitamines et tous les apports indispensables à notre équilibre.

Les polluants se stockent dans les cellules et souvent dans les graisses. Or, le système nerveux étant très riche en graisse, les pathologies d'Alzheimer, de Parkinson se développent tragiquement. Les graisses dues au surpoids entraînent vers une obésité lourde de conséquence (problèmes cardiaques, diabète...).
On parle actuellement de cancers chimiques se développant consécutivement à des catastrophes comme l'Erika et ayant mis les populations en contact de cette énorme pollution. Les statistiques de la sécurité sociale montrent d'autre part un pourcentage d’environ 30 % de plus de cancers digestifs chez les agriculteurs (non biologiques).

Le maillage des ondes électromagnétiques

Télévisions, ordinateurs, fours à micro-ondes, téléphones portables, antennes relais, wi-fi... nous évoluons depuis quelques années dans un enchevêtrement d'ondes électromagnétiques, créées par un réseau de millions de systèmes de communication, chaque jour plus dense.
Des travaux importants sont aujourd’hui menés, sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de Lyon qui mène une vaste étude épidémiologique qui ne couvrira pas moins de treize pays et 6.000 individus, mais c'est un travail de longue haleine dont les résultats ne sont pas encore connus.
En attendant, les maux de tête, les fatigues chroniques, les troubles du sommeil, modifications des rythmes biologiques, les altérations des neurotransmetteurs cérébraux se multiplient chez les personnes exposées.

Les dépendances du quotidien

Le tabac, outre les dangers directs pour le fumeur, est également dangereux pour l'entourage (tabagisme passif). La nicotine contenue dans le tabac est un alcaloïde, c'est-à-dire un poison violent, dont seulement 8 gouttes peuvent tuer un cheval en quelques minutes.
La nicotine atteint le cerveau en 8 secondes et elle agit sur les hormones et le tube digestif (les personnes qui arrêtent de fumer se plaignent d'ailleurs de constipation). On peut penser également aux dépendances croisées : café, drogues, alcool, drogues qui augmentent les effets nocifs.
L'alcool n'étant pas digéré, il passe directement du tube digestif aux vaisseaux sanguins. Outre les problèmes immédiats de perte de contrôle de soi, la consommation d'alcool régulière quand elle est excessive ou au-delà des deux à trois verres par jour augmente le risque de nombreuses pathologies (cancers, cirrhose, troubles cardio-vasculaires, hypertension artérielle, maladie du système nerveux et troubles psychiques.
D'autre part pendant la grossesse, une consommation même occasionnelle et faible, peut entraîner des conséquences extrêmement graves pour l'enfant puisque le placenta ne jouant pas le rôle de filtre et l'alcool passant directement du sang maternel au sang du foetus, les concentrations d'alcool chez le foetus sont ainsi très proches des concentrations dans le sang de la mère (retards de croissance du foetus, accouchements prématurés, troubles de la mémoire, de l'apprentissage, de l'attention, retard mental, hyperactivité...)

Le danger pharmaceutique

L'escalade pharmaceutique invite à la vigilance au vu des nombreux effets secondaires observés et les scandales récents commencent à alerter l'opinion : vaccin de l’hépatite, du BCG, du cancer col de l'utérus chez les adolescentes, hormone de croissance, médicament Champix pour le sevrage tabagique.
Les effets secondaires pervers établis des médicaments chimiques dits de synthèse n'empêchent néanmoins pas la prescription : actes violents ou suicides signalés par exemple pour le Prozac, fabriqué par les laboratoires Lilly France, destruction du tissu musculaire pour la Cortisone, couramment prescrits.
Les autorisations de mise sur le marché sont parfois délivrées par des personnes ayant des intérêts communs avec les laboratoires fabricants ; les retraits une fois les nuisances établies au grand jour ne soulagent pas les souffrances des victimes. Parmi les centaines de médicaments retirés du marché pour leur caractère nocif ces dernières années, on peut citer le Staltor fabriqué par le laboratoire Bayer qui fabriquait par ailleurs le pesticide Gaucho hautement toxique, retiré en 2001 ; prescrit en complément d'un régime pour traiter un cholestérol trop élevé, il a été retiré du marché pour des effets secondaires musculaires (rhabdomylose) parfois mortels. On peut également citer le cas de l'anti-inflammatoire Vioxx, prescrit dans des cas d'arthrite, mais qui accroissait les risques de maladie cardio-vasculaires. Il a fallu attendre des années avant que ce produit soit retiré du marché, car il représentait 10% des ventes de Merck, faisant ainsi perdre 40% à l'action...
Il est donc fréquent que des médicaments entraînent des troubles plus graves que ceux qu'ils sont supposés traiter. Le Dr Louis de Brouwer dans son livre : "Dossier noir des médicaments de synthèse", publié chez Encre, en 1989, cite le professeur Lwoff, prix de Nobel de médecine en 1972 qui affirmait d'ailleurs que "30 % des maladies sont causés par les médicaments eux-mêmes" et le professeur Minkowski pour qui : "99 % des médicaments sont inutiles".

Comment nous préserver et reconsidérer notre propre santé ?

• Prendre en conscience la décision d'arrêter de fumer et se faire aider par les écomédecines et son entourage.
• Eviter la consommation d'alcool et s'abstenir totalement de toute boisson tout au long de la grossesse.
• Avoir des activités physiques régulières qui nous énergisent, en commençant éventuellement simplement par la marche dans un parc, son jardin, une forêt, une plage, une montagne... Il est possible de progresser dans leur pratique par une progression douce dans notre quotidien, à définir selon chacune : tous les ans, tous les mois, toutes les trois semaines, tous les quinze jours, toutes les semaines, tous les jours...
• Repenser son alimentation. Une alimentation saine et équilibrée est à la base d'une bonne santé. Ce que nous mangeons aujourd’hui nous consolide, nous nourrit et contribue aussi à notre santé de demain. "Nous sommes ce que nous mangeons"... ainsi que l’expose Jane Goodall dans son ouvrage éponyme.
• Préférer le cablage ethernet aux ondes wi-fi dans les maisons.
• Eviter de garder son téléphone sur soi de manière permanente, attendre que la connexion soit établie avant de le mettre à l'oreille, utiliser les kits piétons de préférence, éteindre son téléphone lorsque l'on en a plus l'usage. Bannir l'emploi régulier du GSM pour nos enfants qui sont plus réceptifs encore que les adultes.
• Faire le tri dans notre pharmacie et réfléchir à notre gestion des médicaments ; s'interroger sur la composition des médicaments que nous utilisons, leur impact sur l'environnement, leur coût et leur impact écologique ; tenter l'expérience d'aller aller voir un homéopathe, un naturopathe ou un praticien de santé diplômé pour parler d'un autre mode de soin (naturopathie, homéopathie, plantes, huiles essentielles, oligo-éléments...) ; tenter le sevrage des excitants qui nous aident à tenir dans le quotidien pour retrouver un rythme naturel.
• Faire le point dans ses priorités pour réorganiser une bonne hygiène de vie, prendre les décisions et se faire le cadeau de les appliquer.

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