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Comment révolutionner le système alimentaire ?

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Résumé Comment lutter face à l’agro-industrie, et à l’État qui laisse faire le marche ? Entretien croisé avec trois expert·es, aux avis parfois divergents !
Billet
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Le système alimentaire craque de toutes parts. Des solutions vertueuses se mettent en place et fonctionnent localement, mais elles sont encore trop rares et à trop petite échelle. Les agriculteurs et les agricultrices sont pieds et poings liés par les géants de l’agro-industrie, qui surfent sur toutes les nouvelles aspirations en faveur du bio et du local. Ils sont aussi dépendants d’injonctions parfois contradictoires des consommateurs et des consommatrices, qui veulent une alimentation de qualité, de proximité, mais à petits prix ! Quant à l’État, il laisse le marché réguler ce bien commun...

Comment révolutionner le système alimentaire ? Et avec qui ? Nous avons interrogé trois expert·es, aux profils différents, avec des avis parfois distincts. Leurs convergences : remettre les citoyens, les citoyennes, et leurs territoires de vie au cœur de cette urgente transformation du système ; s’attaquer aux verrous industriels ; assumer une claire régulation publique pour sécuriser, dans la durée, l’alimentation de tous, y compris des plus précaires.

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Yuna Chiffoleau, directrice de recherche en sociologie économique à l’Inrae. Elle étudie et accompagne le renouveau des circuits courts alimentaires depuis 2005, et analyse leur rôle dans la transition des systèmes alimentaires vers plus de durabilité. Elle coanime le Réseau mixte technologique alimentation locale, qui associe des acteurs de la recherche, du développement et de la formation.

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Félix Lallemand, chercheur en écologie. Il travaille sur les systèmes alimentaires au sein du Laboratoire d’études rurales (université de Lyon). Il a cofondé avec Arthur Grimonpont, en 2018, l’association Les Greniers d’Abondance et s’intéresse aux voies de transformation de notre système alimentaire à engager pour faire face aux enjeux écologiques et sociaux contemporains.

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Olivier Mevel, maître de conférence à l’université de Bretagne occidentale et consultant pour les professionnels des filières agri-alimentaires, spécialiste du marketing stratégique et de la grande distribution où il a travaillé, il étudie le partage de la valeur entre les acteurs de ces filières.


L’évolution des circuits et des profils de consommation


Le « consommer local » bénéficie aujourd’hui d’un écho médiatique sans précédent. Ce mode alimentaire est-il pour autant toujours vertueux au niveau écologique, et accessible à toutes et à tous ?

F.L.: On peut d’abord indiquer que les menaces pesant sur les ressources énergétiques renforcent l’intérêt du « consommer local », car nous sommes très dépendants des hydrocarbures pour produire et transporter une grande partie de notre alimentation et celle du bétail. Cela est à moduler, bien entendu, en fonction des produits consommés et de la façon de les produire.

O. M. : D’après ses modèles, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) montre que le transport représente 15 % des émissions de gaz à effet de serre dans le système alimentaire et le mode de production 85 %. Donc si la question de la proximité est importante, la façon de produire demeure essentielle pour l’impact écologique et climatique.

L’autre bémol que j’apporterais au « consommer local » concerne, cette fois, son accessibilité : dans mes études, trois consommateurs sur dix sont moins guidés par la provenance et la qualité des produits que par leur prix... Il ne faut pas oublier qu’on sort de la crise sanitaire avec 2,3 millions de personnes au RSA (revenu de solidarité active) ! Et le « consommer local » va concerner en réalité 2 personnes sur 10 en France. Après la crise du Covid-19, ceux qui ont le plus progressé sont les destockeurs alimentaires – une partie de la population va davantage faire ses achats à Noz ou Max-plus car son pouvoir d’achat a dégringolé !

« Le "consommer local" est une pratique plus démocratique que ne le laissent croire certains médias, qui entretiennent l’idée du circuit court réservé aux bobos des villes ! »


Y. C. : Nos enquêtes sur les pratiques alimentaires des Français et des Françaises ne restituent pas exactement la même tendance. Certains circuits courts et locaux sont effectivement connotés sociologiquement, tels les Amap [Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne, ndlr] ou les supermarchés coopératifs qui touchent surtout certains profils. Après, lorsqu’on regarde la clientèle des marchés de plein vent ou des ventes à la ferme, qui représentent les deux principaux circuits de produits locaux en France, les profils des acheteurs et des acheteuses sont bien plus représentatifs de la population française. Donc, le « consommer local » est une pratique plus démocratique qu’on ne le croit souvent – certains médias entretiennent l’idée du circuit court réservé aux bobos parisiens !

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Moise M


En vérité, l’enjeu du « consommer local » est surtout à mes yeux un facteur de transformation des pratiques agricoles et alimentaires. Les producteurs et les productrices sont mieux valorisé·es, économiquement et socialement, et ont davantage d’occasions d’échanger avec des collègues engagé·es dans l’agroécologie. Tout ceci les encourage à produire mieux. De leur côté, les consommateurs y apprennent beaucoup de choses nouvelles sur les aliments, sur la façon de les produire, de les cuisiner, sur les producteurs qui sont derrière les aliments qu’ils achètent, etc.

« Passer toute la chaîne alimentaire en circuits courts serait impossible dans la plupart des territoires, à moins d’y développer une agriculture high-tech et hors-sol. L’enjeu est plutôt de développer des contrats de réciprocité entre territoires. »


Après, il ne s’agit pas de réclamer de passer toute la chaîne alimentaire en circuits courts. Ce serait impossible dans la plupart des territoires, à moins d’y développer une agriculture high-tech et hors-sol, comme les fermes verticales ou les productions dans des caissons en ville dont les bilans énergétiques, nutritionnels et sociaux sont critiquables. L’enjeu me paraît plutôt être de reconstruire de véritables chaînes alimentaires dans et entre les territoires, de développer des contrats de réciprocité entre territoires.

L’une des conditions pour sécuriser l’alimentation de nos territoires, les experts le rappellent souvent, est la modification de notre régime alimentaire. Et cela en réduisant la part des produits issus de l’animal et des marchés d’importation, voire de contre-saison, à forts impacts environnementaux, tout en diversifiant les aliments de nos assiettes. Quels sont les verrous qui bloquent le changement de ces modes alimentaires ?

F. L. : Le problème des produits importés n’est pas seulement environnemental. Il est aussi social dès lors qu’on importe des aliments produits selon des exigences économiques et sociales très inférieures à notre pays. L’un des verrous de la transition alimentaire concerne donc les conditions des échanges internationaux, à harmoniser en les tirant vers le haut plutôt que vers le bas, comme cela se pratique depuis des décennies.

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Wendy Wei


O. M. : Je remarque aussi qu’il y a de plus en plus de produits industriellement transformés dans nos assiettes. Les produits bruts n’y sont, en réalité, pas du tout majoritaires aujourd’hui. Et cela est notamment le cas de la viande, qui se consomme, en volume, essentiellement transformée. Cette tendance est très liée au boom de la livraison à domicile, et des repas pris à l’extérieur. Au bout du compte, cela contribue fortement au maintien voire à la croissance de nos consommations carnées, alors même qu’elles diminuent à la maison.
« Les relations de proximité entre producteurs et consommateurs facilitent les apprentissages, elles permettent de discuter autour des produits, des façons de produire, des conditions de vie dans les fermes... »

Y. C. : Au-delà de la question des viandes, pour favoriser un changement des pratiques et des régimes alimentaires, il existe plusieurs approches, notamment en s’intéressant à la façon dont l’offre est organisée dans le territoire. On peut ainsi observer que plus on est exposé à des produits sains et divers dans son environnement quotidien, plus on a des chances de les consommer. Les réseaux relationnels sont également un facteur clé dans l’évolution des comportements alimentaires. Les relations de proximité entre producteurs et consommateurs facilitent les apprentissages mais ce sont aussi les relations entre consommateur·rices, dans le cadre d’une Amap ou d’un marché, qui permettent de discuter autour des produits, des façons de produire, des conditions de vie dans les fermes... Les leviers de changement sont ici moins situés à l’échelle individuelle qu’à celles des relations interindividuelles et des territoires.

Le rôle clé des territoires locaux


Pour être effective, la relocalisation alimentaire a besoin de s’appliquer à l’échelle de filières entières : production, transformation, distribution. Est-ce jouable partout ?

F. L. : Disons d’abord que depuis quelques années, de plus en plus de collectivités ont la volonté de radiographier leurs ressources et leurs offres alimentaires, et de chercher à être plus résilient dans ce domaine. Cela me paraît une excellente chose. La crise du Covid n’a fait qu’amplifier cet engouement, en plus de l’arrivée aux responsabilités des écologistes, sensibles à la transition alimentaire, dans de nombreuses communes. L’engagement fort de ces collectivités est un préalable à leur sécurité. Ensuite, ce travail passe par l’établissement d’un diagnostic sur les capacités nourricières de son territoire et sur les dépendances inévitables par filière et par type de produits, du fait des fortes inégalités entre terroirs et bassins de vie. Sur cette base, chaque territoire peut chercher à produire sur place ce qui peut l’être et à établir des relations de solidarité et d’échanges avec d’autres.
« Il faut relocaliser toutes les productions que l’on peut effectuer sans forcer la nature. »

Y. C. : C’est ce que nous essayons de mettre en place. Par exemple, dans le Massif central, il y a souvent plus de vaches que d’habitants et il y a tout intérêt à construire des partenariats avec des grandes villes, pour approvisionner les cantines scolaires notamment. Après, malgré les réelles inégalités de conditions de production entre territoires, en multipliant les pratiques agricoles qui s’appuient sur la nature et les ressources locales – notamment l’agroécologie, la bio et la permaculture –, on peut obtenir des rendements souvent intéressants. C’est ce que nous montrent des céréaliers en bio avec lesquels des chercheurs de l’Inrae travaillent depuis longtemps : leurs cultures biologiques, issues de la sélection participative de semences bien adaptées à leurs terroirs, et grâce à l’introduction de rotations avec des légumineuses, présentent des rendements tout à fait honorables. Notamment sous la contrainte du changement climatique. On observe d’ailleurs une décroissance continue des rendements en céréaliculture « traditionnelle » depuis dix ans, en France comme en Europe, malgré l’augmentation de l’utilisation des intrants chimiques (engrais, pesticides, raccourcisseurs, etc.).

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Blés paysans, sur la ferme de Barandouar, en Bretagne

D’une façon générale, il faut relocaliser toutes les productions que l’on peut effectuer sans forcer la nature, en évitant de créer de nouvelles dépendances vis-à-vis de fournisseurs de technologies qui mobilisent de nombreux intrants biotechnologiques, numériques et énergétiques.

Cette relocalisation passe par l’installation de paysans et de paysannes sur des terres communales [voir l'expérimentation à Kembs (Haut-Rhin)], mais aussi par la maîtrise du foncier local et le freinage de l’agrandissement des fermes au profit d’une multiplication des acteurs alimentaires tournés vers la satisfaction des besoins locaux. Mais, soyons clair, cette dimension ne relève qu’en partie des territoires locaux : la politique d’attribution du foncier agricole est en vérité décidée par l’État, qui en fixe les règles et l’oriente.
« La relocalisation passe par l’installation de paysans sur des terres communales, mais aussi par la maîtrise du foncier local et le freinage de l’agrandissement des fermes, au profit d’une multiplication des acteurs. »

L’État et l’Europe, vous le soulignez, ont un rôle prépondérant sur le système agri-alimentaire en matière de réglementation, de financements et d’initiatives à l’échelle du pays. Les collectivités locales ont toutefois, en partie, la main sur leurs aménagements et sur l’installation des agriculteurs et des agricultrices. Comment pourraient-elles accélérer cette transition alimentaire ?

F.L.: La première chose qui s’impose, à mon avis, est de reconnaître aux collectivités locales une véritable compétence en matière alimentaire, analogue à celle qu’elles détiennent pour l’urbanisme, les déchets ou l’eau potable. On devra alors leur donner les moyens juridiques et financiers pour animer cette politique de résilience alimentaire, sortir du bricolage et des actions temporaires. Il reste que, sans rupture avec les politiques agricoles et alimentaires aux échelles nationale et européenne, les actions agri-alimentaires locales n’auront d’effets qu’à la marge.
« Les territoires sont la bonne échelle pour expérimenter diverses solutions de transformation du système. Par exemple, instaurer une sécurité sociale alimentaire ou des formes de gestion collective des terres et des outils de production. »

Après, je reste convaincu que les territoires locaux sont la bonne échelle pour expérimenter, tester diverses formules et montrer ce qui peut être réalisé. Je pense notamment à l’idée d’instaurer une sécurité sociale alimentaire [voir à ce sujet l'article "Ne plus vivre sous perfusion alimentaire" dans la revue 90°, ndlr] ou à des formes de gestion collective des terres et des outils de production. Ces expérimentations peuvent non seulement changer, en partie, la vie des gens, mais aussi forcer l’État à bouger dans plusieurs domaines.

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©Jeanne Macaigne

Y. C. : En effet, même lorsque des collectifs de citoyens, de consommateurs, de producteurs et d’élus locaux engagent une transition alimentaire, à un moment ça coince pour aller plus loin. Et l’État, comme d’ailleurs les industriels, a une fâcheuse tendance à faire porter la responsabilité de cette transition, en matière écologique comme alimentaire, sur les épaules des citoyens et, depuis quelques années, des collectivités locales, sans leur en donner les moyens. C’est une manière de se déresponsabiliser.

La place des citoyen·nes dans la révolution alimentaire


La sanctuarisation des terres agricoles et l’implantation de paysans en plus grand nombre nous semble être une condition nécessaire mais insuffisante pour sécuriser l’alimentation localement. Ne faut-il pas encourager tous les habitants et habitantes à produire une partie de leur alimentation, en complément des productions paysannes et des transformateurs professionnels ?

Y. C. : Je ne crois pas beaucoup à cette perspective, car produire de l’alimentation ne s’improvise pas, c’est une tâche compliquée, avec des aléas, qui demande beaucoup de compétences et d’y consacrer beaucoup de temps.

Les citoyen·nes peuvent en tout cas jouer un rôle bien plus central qu’aujourd’hui dans cette chaîne, non seulement par leurs choix de consommation et leurs achats, mais aussi en permettant à des solutions collectives de proximité de voir le jour, que ce soit par des plateformes collaboratives ou des épiceries en coopérative. Mon collègue Grégori Akermann a recensé plus de 200 projets de supermarchés coopératifs ou d’épiceries participatives en France [voir aussi sur la carte Près de chez nous], qui n’aboutiront peut-être pas toutes mais créent déjà des dynamiques précieuses localement. Les citoyens peuvent aussi aider des jeunes à s’installer, à trouver des terres, à financer ces installations à travers Terre de liens ou des initiatives en crowdfunding [financement participatif].
« Lors de la chute du bloc soviétique, les jardins collectifs du pays se sont mis à jouer un rôle important dans la production du pays : jusqu’à 30 % de la nourriture consommée ! »

F. L. : L’autoproduction est incontestablement un facteur de résilience dans certaines situations de crises majeures. La Russie nous en fournit un très bel exemple. Arthur Grimonpont, ingénieur de recherche à l’École urbaine de Lyon, avec qui j’ai fondé Les Greniers d’Abondance, a étudie ce modèle nourricier remarquable. Lors de la chute du bloc soviétique, les jardins collectifs du pays, qui peuvent réunir des dizaines de milliers de parcelles dans un seul et même grand ensemble, se sont mis à jouer un rôle important dans la production alimentaire du pays. Jusqu’à 30 % de la nourriture consommée par la population était produite dans ces jardins !

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Production de légumes bio, au pied des cités à Sevran, en Seine-Saint-Denis (crédit : Jérômine Derigny)


O. M. : En France, si l’on veut remettre les citoyens au cœur de la machine alimentaire afin que celle-ci réalise sa mutation, il va falloir mieux les accompagner. Je crains que les initiatives locales engagées pour rendre le système alimentaire plus résilient demeurent très fragiles, tant que l’on ne se sera pas attaqué au cœur du système, aux logiques du marché et à l’agro-industrie. Il faut un cap clair pour changer cela, et les pouvoirs publics ne le proposent pas.

Pour l’avenir, on peut imaginer deux scénarios. Une évolution au fil de l’eau où l’État et l’agro-industrie continuent à naviguer à vue et à faire la loi en fonction du marché. Ou un scénario plus hybride où certaines filières de qualité et certains territoires peuvent aller plus loin et s’autonomiser davantage du modèle industriel et ultra-centralisé actuel. Quel que soit le scénario, il est indispensable de sécuriser l’avenir des agriculteurs.


Dans le cadre de la campagne Nouvelle (R), et sur la thématique Agriculture / Alimentation, nous vous proposons la webconférence "Comment construire partout des territoires nourriciers ?", mardi 18 octobre à 19h. Nous tenterons de cerner les grands enjeux actuels, partirons à la découverte de pratiques remarquables, et essaierons de dessiner des possibles !
Pour vous inscrire, c'est gratuit et c'est ici !

Nous invitons chacun·e d’entre vous à participer à la réflexion ! Donnez votre avis sur les grandes orientations à donner à l’éducation, participez à notre grande consultation !
Propos recueillis par Vincent Tardieu et Anne-Cécile Brit.
Vincent Tardieu travaille sur les publications et la campagne Nouvelle (R) du Mouvement Colibris. Anne-Cécile Brit est co-animatrice du RMT Alimentation Locale et de la FR Civam Bretagne, engagée aux Greniers d’Abondance.

Illustrations réalisées par Jeanne Macaigne. Elles ne peuvent être reproduites sans l'autorisation expresse préalable de leur autrice.


Pour aller + loin


- Cet entretien est paru initialement, dans une version plus longue, dans la revue 90° « Pour une révolution alimentaire ». Disponible en version papier à 12€, et en version numérique gratuite).
- Les Greniers d’Abondance. L’association mène un travail de recherche sur les voies de résilience des systèmes alimentaires, et plus généralement sur la résilience globale des sociétés. Elle soutient les personnes, les collectifs et les institutions s'intéressant à cette question de résilience, en les faisant profiter de l'expertise de ses membres et en favorisant les échanges et les interactions.
- Vers la résilience alimentaire. Faire face aux menaces globales à l’échelle des territoires, Les Greniers d'Abondance, Éditions Le souffle d'or, septembre 2020 (disponible aussi en version numérique gratuite).
- Les Circuits courts alimentaires, Yuna Chiffoleau, Érès, 2019.
- Des projets à aider, sur la Fabrique des colibris.
- Une sélection d’ouvrages consacrés à l’agriculture et l’alimentation, réalisée par Nicolas, notre libraire, sur la Boutique des colibris.
- L’autosuffisance alimentaire en France : c’est possible ! , entretien avec Anne-Cécile Brit, sur Colibris le Mag.
- Le site du Réseau Mixte Technologique Alimentation locale avec, notamment, le compte-rendu et les vidéos du colloque « Reterritorialisation de l’alimentation », novembre 2019.
- L’outil Parcel de Terre de liens et de la Fnab pour évaluer l’empreinte spatiale, sociale et environnementale de l’alimentation en fonction des modes de production et de consommation.
- L'outil Crater, calculateur de résilience alimentaire des territoires.