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Crise de l’énergie : «  un bon coup de pied au cul pour bouger »

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Résumé Entretien détonnant avec Simon Cossus, directeur général d’Énercoop Languedoc Roussillon, sur la crise de l’énergie, ses causes, et les pistes qui pourraient nous en sortir.
Billet
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Simon Cossus est directeur général d’Énercoop Languedoc Roussillon, coopérative fournisseuse d’électricité renouvelable qu’il a fondée en 2012, après une formation à l’École des Mines d’Alès, et un parcours d’ingénieur énergéticien. Sur le papier, rien qui dépasse. Dans la vraie vie, le monsieur a son franc-parler ! Entretien détonnant sur la crise de l’énergie, ses causes, et les pistes qui pourraient nous en sortir.



- Nous sommes aujourd’hui dans une situation énergétique préoccupante, avec des approvisionnements qui deviennent difficiles, et des prix qui s’envolent. Quelles sont, selon toi, les racines de cette crise énergétique ?

Alors oui, c’est une crise très concrète car effectivement on souffre d’un manque de production. Mais le manque de production, il est dû à des décisions qui sont arbitraires et politiques. C’est quand même bizarre de fermer les centrales nucléaires maintenant, au pire moment de l’histoire de notre pays ! Ça fait des années qu’elles sont complètement pourries. On sait depuis les années 1980 qu’il va y avoir des problèmes de fissuration, de corrosion... C’est documenté d’un point de vue technique et scientifique. Les Belges, ça fait déjà six ans qu’ils ont fermé certains de leurs réacteurs, de la même génération, avec la même technologie et à peu près les mêmes années de construction.

Et là, pour une fois, l’Autorité de sûreté du nucléaire a eu gain de cause. Et c’est la première fois en dix ans, ce que je trouve vraiment étrange.

- Pourtant, le gouvernement assure que l’atome est plus que jamais la garantie de notre indépendance énergétique... Quelle est ton analyse en la matière ?

Le nucléaire a été vraiment un vecteur de développement industriel, une grosse réussite industrielle des années 80. On a réussi à le faire fonctionner pendant cinquante ans, dans de très bonnes conditions. On a frisé quelques fois l’accident, mais ça s’est toujours bien terminé. Et au final, ça a quand même contribué à l’autonomie énergétique du pays. Mais pas à son indépendance ! Aujourd’hui, ça fait vingt ans qu’il n’y a plus un seul grain d’uranium qui sort des mines françaises…
« La filière nucléaire c’est terminé, il n’y aura pas de renouvellement du parc. »

Ç’a été une belle histoire ! À l’époque, on pouvait encore imaginé que la recherche fondamentale allait apporter des solutions sur les ressources et la gestion des déchets, avec la surgénération, la fusion, mais ce n’est pas le cas. La recherche n’a pas avancé, et le réacteur Iter, c’est juste une vaste blague.

La filière nucléaire c’est terminé, il n’y aura pas de renouvellement du parc.

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Centrale nucléaire de Cruas, en Ardèche (Maarten Sepp, licence CC-BY-SA-3.)0

- Pourtant, Macron l’a décidé !

Macron décide ce qu’il veut mais il y a un principe de réalité qui s’applique. D’abord, il n’y a plus d’ingénieurs nucléaires dans ce pays, même plus suffisamment pour assurer la maintenance du parc existant. Ensuite, nous n’avons plus les industries capables de fournir le matériel aux normes post Fukushima – voir les problèmes des calottes de cuve de l’EPR fabriquées au Creusot.

- On parle beaucoup de sobriété, ces derniers temps, du côté des grands patrons de l’énergie, du gouvernement. Emmanuel Macron lui-même exhorte les Françaises et les Français à faire des efforts pour éviter coupures et rationnements. Qu’est-ce que cela t’évoque ?

Je sais pas comment dire à quel point c’est du foutage de gueule. Depuis quand un gouvernement français parle de mesures de sobriété ? C’est contraire à leur stratégie initiale qui est la croissance, envers et contre tout. Ils demandent aux gens de faire des actions de sobriété en leur donnant des indications qui sont justes dérisoires et débiles. Quand t’as Véran qui te dit qu’il faut éteindre le wifi, mais de quoi on parle ? Tu sais combien ça consomme, une box wifi ? Il n’y connait rien du tout et il donne des leçons à tout le monde ?

Comment on fait faire un virage à 180° à un paquebot ? Ça n’existe pas en vrai. Alors que si on avait anticipé un minimum, on en serait pas là.
« Gouverner par la peur est le meilleur moyen de gouverner. »

Aujourd’hui le gouvernement veut faire peur aux gens, il leur dit « vous allez avoir froid dans vos logements, vous n’aurez plus le droit de vous chauffer, plus le droit de vous déplacer parce qu’il y a des pénuries de carburants, etc. ». Gouverner par la peur est le meilleur moyen de gouverner, je pense qu’on est tous d’accord là-dessus. Il n’y a qu’à voir comment ça se passe depuis cinq ans, depuis les Gilets Jaunes en fait. Pareil, sur les pénuries de carburant, le gouvernement aurait pu réagir tout de suite, et dire « on réquisitionne, vous fermez votre gueule les grévistes, on envoie l’armée ». Ils ne l’ont pas fait, alors que ça ne les a pas dérangés de le faire par le passé. Je ne comprends pas pourquoi ils sont aussi attentistes dans cette situation. Je trouve ça même insupportable car aujourd’hui le pays se ruine à cause de leurs conneries !
« Arrêtez de faire des lois, et commencez par faire respecter celles qui sont là ! »

Le vrai sujet, c’est d’adresser un discours qui soit intelligible et accessible. Il existe dans ce pays des structures, les Espaces Info Énergie, qui sont là pour donner de l’information au grand public, gratuite, impartiale. Ces dispositifs-là, le gouvernement n’a jamais communiqué dessus ! Alors que ce sont des gens ultra-motivés, ultra-compétents, qui sont capable d’adapter leur discours en fonction des populations, des profils. Tu ne peux pas faire des généralités en mode « allez, éteignez votre wifi les gars ou baissez le chauffage à 19°C » ! Le chauffage à 19°C, ça fait quarante ans que c’est inscrit dans la loi. Il y a plein de petites mesures, comme l’extinction des vitrines la nuit qui, mises bout à bout, sont significatives. Mais elles n’ont jamais été appliquées alors qu’elles sont dans la loi depuis des années. Alors, arrêtez de faire des lois, et commencez par faire respecter celles qui sont là !

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Action du RAP (Résistance à l'agression publicitaire), à Strasbourg

- Cette crise, est-ce une opportunité pour changer de modèle ?

Ça va nous donner un bon coup de pied au cul pour bouger. Ça va nous apprendre à changer pas mal de choses. Les effets collatéraux très positifs, on les constate dès aujourd’hui, on a un effet d’accélération de fou : Énercoop, et toute la filière des énergies renouvelables (EnR), croulent sous les demandes : installations photovoltaïques, formations à la sobriété… on passe toute la journée à signer des devis.
« Cette crise va nous donner un bon coup de pied au cul pour bouger. »

Il y a un effet d’emballement, un effet certain aussi sur la réduction des consommations. Mine de rien, à force de répétition, les gens commencent à faire gaffe, ils commencent à mieux se renseigner, à prendre conscience. Il y a une acculturation à la sobriété, même si ça reste complètement dévoyé dans les propos du gouvernement. Il y a une acceptation un peu plus large du sujet mais ce n’est pas pour les bonnes raisons. C’est plus à cause d’une peur que par envie de fonctionner de façon plus vertueuse. Et c’est ça qui est vraiment malsain en fait.

La sobriété, ça va aussi venir d’une incapacité à payer ses factures. Les gens vont être sobres car ils n’ont pas le choix. Mais ils ne vont pas changer leur désir d’être des consommateurs et des consommatrices, comme ils l’ont toujours été. Il faudrait rediriger cet élan-là : on a toutes et tous besoin d’avoir une motivation dans la vie. La motivation précédente était de faire partie du groupe majoritaire qui est dans l’idéal consumériste ; aujourd’hui, on ne sait pas par quoi on le remplace.

- Quelles sont les perspectives pour s’en sortir ?

Si tu regardes bien l’explosion des prix de l’énergie, en fait l’énergie ne coûte pas plus chère qu’avant à produire. Il y a quasiment autant de quantité d’énergie disponible. Le gaz russe était ultra minoritaire dans notre mix énergétique, donc on ne peut pas dire que cet élément-là soit déterminant. Quand tu regardes ce qu’il s’est passé en Espagne ou au Portugal, très rapidement, au printemps, ils sont sortis du marché à cause des niveaux de prix qui devenaient déraisonnables. Le mégawatt-heure [ndlr : mesure de l’énergie consommée. 1 MWh = 1000 kWh] était à 25 euros en 2016, 100 euros fin 2021, et fin août 2022, il est monté à 1200 euros ! L’Espagne et le Portugal sont sortis du marché quand le MWh était à 300 euros, ils sont re-descendus à 150 euros.
« On peut du jour au lendemain retrouver des niveaux de prix qui sont raisonnables. Pourquoi la France ne réagit pas ? »

Ça veut bien dire que, quand on prend une décision, on peut du jour au lendemain faire en sorte qu’elle soit suivie d’effet, et retrouver des niveaux de prix qui sont raisonnables. Pourquoi la France ne réagit-elle pas, alors que ça marche ? Pour ruiner l’économie ? Aggraver la dette publique ? Augmenter la dépendance de l’État aux financiers ?

Il y a un autre paramètre à avoir en tête, c’est qu’ils veulent en finir avec EDF. Dans les années 1980, la politique néolibérale de l’Europe s’est imposée à l’ensemble des pays européens et on a commencé les fameuses privatisations. Il y a eu Areva, France Telecom, Alstom, Alcatel... Aujourd’hui, ils veulent privatiser la SNCF, l’hôpital public, et EDF forcément, ça fait des années qu’ils essaient.

- En ce moment, l’idée est pourtant de nationaliser EDF…

Oui, ils veulent nationaliser, pour ensuite privatiser ce qui est rentable ! Tu penses bien qu’ils ne vont pas nationaliser quelque chose qui est rentable. Ça n’existe pas, ou plutôt ça n’existe plus. Ils vont nationaliser le parc nucléaire, parce qu’il n’y a aucun opérateur qui est capable de d’assumer la continuité de son exploitation, puis les démantèlements des centrales, leur sécurisation. Ça va coûter des centaines, des milliers de milliards d’euros. Beaucoup plus que ce que ça aura rapporter, au final. En Grande-Bretagne, British Energy – filiale d’EDF – a quand même provisionné six fois plus, pour six fois moins de centrales à démanteler !
Mais RTE, Enedis, EDF Renouvelables, tout ça va être vendu au privé, j’en mets ma main à couper !

- Un système énergétique régi par le marché, ça peut marcher ?

Oui, si on est dans une concurrence libre et non faussée (rires) ! Là, c’est loin d’être le cas, donc forcément ça ne marche pas. En revanche, avoir une place centrale où des acheteurs et des vendeurs se retrouvent pour échanger de l’énergie, c’est une bonne idée en soi. Simplement, il n’y a pas de transparence. Quand Énercoop achète de l’énergie sur les marchés, on ne sait pas ce qu’on achète, c’est un truc de dingue ! Il n’y a aucune traçabilité. Les certificats d’origine, c’est quelque chose qu’on vient accoler à des kilowatt-heures pour produire, comme par magie, une énergie verte, mais qui ne correspond pas nécessairement à l’énergie que tu achètes ! Ça donne un truc qui, d’un point de vue d’économiste, fonctionne bien, mais d’un point de vue physique, ça fait bugger le cerveau.

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©Éléonore Henry de Frahan

- Pour qui cette envolée des tarifs du kWh est-elle une bonne affaire ? Les producteurs d’électricité renouvelable ou nucléaire qui produisent aujourd’hui une électricité à relativement à bas coût mais la revendent à des prix records ?

Pour les énergies renouvelables, c’est une légende. Je rappelle juste que les producteurs d’EnR fonctionnent avec un mécanisme de soutien public, c’est-à-dire qu’ils vendent à un prix fixe. Quand on achète à ces gens, quand le marché est bas, la différence, c’est l’État qui la paie, mais quand le marché est haut, nous, fournisseurs, on paie le prix du marché, et l’État capte la différence. Là, en moins d’un an, ça va avoir rapporter plus de 15 milliards d’euros à l’État ! Ça veut dire que ça aura remboursé tous les mécanismes de soutiens publics aux renouvelables depuis 2005. Les producteurs EnR versent sur le marché, à un prix exorbitant, eux touchent le tarif prévu, et l’État encaisse le différentiel. Donc quand l’État dit que les producteurs se gavent, c’est du mensonge !
« Quand l’État dit que les producteurs d’EnR se gavent, c’est du mensonge ! »

Aujourd’hui ce système va profiter à quelques producteurs, mais ce sera plutôt Total Énergies et Engie, notamment parce que ce dernier exploite le parc hydroélectrique de la Compagnie nationale du Rhône, qui produit de l’énergie quasi gratuite depuis 50 ans, et qu’elle vend à un prix délirant. Donc ils vont engranger des profits records.

Mais ça ne va pas bénéficier à EDF, car comme on a fermé les centrales, ils ne vendent pas, donc ils ne peuvent pas ramasser le magot. Et comme ils vont en acheter à leurs concurrents à des prix très élevés, ça va contribuer à rendre le bilan 2022 d’EDF catastrophique ! Et là, l’État viendra dire qu’il faut privatiser... Sauf le nucléaire bien sûr, parce que ça, faut que ce soit l’État qui gère !

- Dans le Plan des colibris, un des axes prioritaires était de « relocaliser, autonomiser, décentraliser ». Est-ce toujours d’actualité et réalisable ?
Ça bouge de ce côté-là, de bonnes nouvelles sont en train d’arriver : l’assouplissement des réglementations, notamment du code de l’énergie, qui fait qu’on peut commencer à développer des communautés énergétiques locales, ou encore l’auto-consommation collective. C’est une nouvelle manière d’appréhender le sujet électricité. Aujourd’hui, on peut collectiviser à l’échelle locale, on va regrouper au sein d’une même structure des consommateurs et des consommatrices et des producteurs d’énergie dans un périmètre géographique restreint – en gros j’achète la production d’électricité de la toiture de mon voisin. Avant, toute l’énergie électrique qui était échangée entre deux personnes, physiques ou morales, l’était forcément par un intermédiaire obligatoire, un fournisseur d’énergie, agrémenté par l’État et avec toutes les garanties qui vont bien autour, notamment les garanties financières, les garanties techniques. C’était vraiment très compliqué. Ç’a été modifié il y a deux ans et demi maintenant, et on est dans une situation où on a le droit maintenant de réaliser ces opérations, qui permettent de sécuriser la commercialisation locale de l’énergie et de ne plus dépendre du national. Ces communautés vont être amenées à grandir, et sécuriser de l’ordre de 15 % à 30 % des consommations.
« Des communautés consommateurs / producteurs vont être amenées à grandir, et sécuriser de l’ordre de 15 % à 30 % des consommations. »

L’idée, c’est vraiment de travailler sur une logique de mutualisation et de partage à un échelon local, ça crée du lien entre les personnes, et on crée du commun.

- Travailler ensemble, ça veut dire redonner un pouvoir de décision aux citoyen·nes ?

Oui tout à fait, permettre aux gens de travailler sur des projets d’EnR locaux, ça donne un pouvoir d’action ! Un pouvoir de transformer de l’argent qui dort à la banque en un truc très concret, qui participe à la stabilité, la sécurité, le mieux-être environnemental. Il y a toutes les bonnes raisons que ce truc se développe de manière exponentielle dans les mois qui viennent.

- Outre investir son temps et son argent, quand on le peut, dans des projets d’EnR locaux, que peut-on faire dans cette situation de crise, qui est amenée à durer ?

Il y a plein de leviers que nos concitoyen·nes peuvent activer pour se prémunir des augmentations des prix de l’énergie. Et c’est pas juste des petits écogestes, genre éteindre la lumière en sortant d'une pièce. Autant le gouvernement fait de beaux discours de morale, et nous dit des choses incohérentes, autant 15 %, 20 % d’économies, c’est accessible à tout un chacun sans trop d’effort, juste en prenant le temps de comprendre où on consomme. C'est peut-être des choses que je ne faisais pas jusqu’à présent parce que j’avais la flemme. Mais aujourd’hui, si je n’ai plus le choix pour des questions budgétaires, c’est le bon moment pour passer à la sobriété ! Et c’est pas se flageller, c’est juste arrêter d’être drogué·e à l’énergie ! À Énercoop, on est en plein mois des économies d’énergies. Sur nos réseaux sociaux, on met tout les jours des conseils, et nous avons une B’watt à outilsde notre site web.
En tant que fournisseur d’énergie, on en a vraiment besoin que nos client·es consomment moins. C’est assez dingue, quand même ! Si nos client·es consomment trop, on est mort, sinon, ça va ! Et en plus, on ne prend plus de clients, depuis près d’un an !
« Si nos client·es consomment trop, on est mort, sinon, ça va ! »

- Comment ça se fait ?

En fait, un fournisseur d’énergie marche sur ses deux jambes : une jambe consommation, une jambe production. Pour alimenter de nouveaux consommateurs et de nouvelles consommatrices, on doit avoir de nouveaux producteurs. Mais entre les deux, il y a un décalage de temps, on est obligé d’acheter de l’électricité ailleurs. Avant, on achetait sur le marché. On est les seuls jusqu’à présent à ne pas avoir souscrit à l’Arenh [ndlr : Accès régulé à l’électricité nucléaire historique. Il permet à tous les fournisseurs alternatifs de s’approvisionner en électricité auprès d’EDF dans des conditions fixées par les pouvoirs publics. Le prix est actuellement de 42 €/MWh]. Mais pour 2023, on a décidé, collectivement, avec les client·es, de le faire. On va donc se couvrir auprès d’EDF sur de l’énergie nucléaire, qui a un prix connu à l’avance. On est obligé de faire ça, sinon les risques sont délirants.


Pour aller plus loin

Dans le cadre du volet Économie de la campagne Nouvelle (R), nous serons avec Thierry Salomon de négaWatt, Marc Mossalgue d’Énergie Partagée et Yamina Saheb, coautrice du dernier rapport du Giec, le 15 novembre de 19h à 20h, en ligne, pour la webconférence « Crise de l'énergie : comment garantir une énergie écologique et accessible à toutes et à tous ? ». Nous tenterons de repenser nos modes de production et de consommation pour les mettre au service des besoins essentiels de chacun·e, dans le respect des limites écologiques.
Pour s’inscrire, c'est gratuit et c'est ici !
Nous invitons chacun·e d’entre vous à participer à la réflexion ! Donnez votre avis sur les grandes orientations à donner à l’énergie, participez à notre grande consultation !

- la Bwatt à outils d'Énercoop, qui regorge d’idées pour réduire ses consommations d’énergie.
- Vous voulez être informé·e quand Énercoop accueillera de nouveaux client·es ? Rendez-vous ici.
- Vous souhaitez participer à un projet d’énergies renouvelables citoyenne ? Rendez-vous sur le site d’Énergie Partagée.
- Une sélection de livres sur l’énergie, à découvrir sur la Boutique des colibris

Crédit photo : Xavier Cailhol - Estelam.fr