PROPOSITIONS - ALIMENTATION

AGROÉCOLOGIE
  • Taxer les produits issus du conventionnel et de l’agriculture intensive pour tenir compte de leurs impacts négatifs sur l’environnement et sur la santé
  • Protéger & économiser l’eau, et la qualité de l’eau.
  • Développer des méthodes de récupération d’eau de pluie pour arroser nos jardins.
  • Généraliserlesforêtsfruitièresenpermaculture,réintroduirepartoutlesgrands prédateurs (loups, lynx, ours...) et supprimer tous les élevages et agriculture conventionnelle...
  • Dansl’Hérault l’association“La forêt globale” Bruno Garcia à Poussan. Jean-Louis Rouille fertilisant extraordinaire à base d’eau de mer => + 25 a 30 % de récolte en plus et le tout en naturel. Sans maladie des plantes.
  • Estimer les réserves de pétrole pour l'agriculture pour les 10 à 20 ans afin de programmer une décroissance de l’usage énergétique dans les systèmes
de production.
  • Arrêter la monoculture.
  • Diversifier les variétés (fruits/légumes) et les races de bétail.
  • Remettre en avant les notions de qualités gustatives et de qualités nutritives
dans les critères de sélection [des variétés].
  • Mettre en place une agriculture agradante, c’est-à-dire une agriculture "améliorante", entretenant une relation gagnant-gagnant avec le reste du vivant(animaux, plantes, terres). (...) Prendre soin des terres dont il a la charge et de l'ensemble des ê tres qui y vivent, être une sentinelle locale, protéger la Vie, la nourrir, la développer, agir pour la Santé du Lieu, des Êtres et des écosystèmes : il faut réintégrer tout ç a dans le métier d’agriculteur.
  • Personnellement je travaille sur la thématique agriculture et biodiversité à la LPO, il convient donc de préserver la biodiversité du milieu. Attention de ne pas oublier la biodiversité ses sols qui a été lourdement malmenée. Créer des jardins forêts nourricières.
  • Il y a un gros travail de fond à mener pour diffuser et massifier l'agroécologie
auprès des professionnels agricoles et les industriels agroalimentaires.
  • Communiquer pour montrer que l'agroécologie n'est pas une illusion. Qu'elle est
viable et qu'elle permet de répondre aux enjeux de demain (sachant qu'il y a un travail
important de dialogue à mener autour de ces enjeux qui sont loin d'être partagés au
sein de la profession agricole).
  • Communiquer également sur le fait que si l'agriculture porte une part non
  • négligeable des problématiques, elle est porteuse d'un bonne partie de la solution
  • si elle s'oriente vers l'agroécologie (sols vivants, couverture des sols, plantation
  • d'arbres...) et la relocalisation de l'alimentation et que cette transition peut donner du
  • sens et une qualité de vie aux exploitants agricoles - Soyons aussi positifs et porteurs
    • d'un futur désirable. Former et accompagner dans le changement individuellement
  • et collectivement les agriculteurs et les techniciens dans cette transition
  • agroécologique.

AIDES PUBLIQUES & RÉMUNÉRATION
  • Supprimer la PAC.
  • Réorienter les subventions vers l’agroécologie.
  • Nouvelle répartition des aides de la PAC avec plafonnement des aides au grandes structures (aides dégressives au delà de 160 ha) et augmentation de la majoration des aides sur les 52 premiers hectares (au moins 100 € de majoration par hectare).
  • Une aide aux surfaces en maraîchage moins restrictive (actuellement avoir moins de 3 ha de SAU).
  • Accompagner financièrement les agriculteurs dans la mutation de leur système de production.
  • Imaginer des aides à la reconversion pour faire de l’agriculture végétale là ou l'élevage domine.
  • Mesures en faveur de la bio : campagnes de communication sur l’AB et soutien plus élevé pour les agriculteurs bio ; maintien des crédits d'impô t à l'agriculture biologique, suppression du crédit d'impô t HVE et sans glyphosate; abaisser ou supprimer la
TVA sur les produits bio pour en favoriser l’accès.
  • Remplacer la dotation aux jeunes agriculteurs (DJA) par une dotation aux
nouveaux agriculteurs sans conditions d’â ge ou de statut juridique.
  • La rémunération au (vrai) juste prix de ceux qui nous font manger ! Sans eux nous sommes tous morts, et nous les laissons mourir dans leurs fermes - pire nous les tuons à la tâche !
INSTALLATION
  • Faire renaître la main d'œuvre agricole dans les territoires : nous, paysans, avons besoin de main d’œuvre, notamment locales si l'on veut décarboner nos pratiques. Il nous faut pour cela une main d'œuvre fiable, volontaire, travailleuse, résiliente,
et surtout à un coû t abordable pour ne pas rendre nos produits trop chers.
  • Rendre le métier de paysan désirable, car on ne va pas se mentir, si personne ne veut plus être paysan la relocalisation sera inatteignable, on continuera à importer et le 5problème restera à peu près le mê me. Il y a, à mon avis, un vrai enjeux sur les paysans, leur donner envie, les former à moins impacter la nature, qu'ils puissent gagner dignement leur vie etc.
  • Achat collectif de terres pour les mettre à disposition d'une agriculture paysanne, pro
et/ou vivrière.
  • Permettre un accès au foncier à tous les porteurs de projet en agriculture écologique quitte à réquisitionner les parcelles en jachères détenues par des entreprises sous statut de société non pourvoyeuses d'emplois. Exemple d'une scea détenue et gérée par le fils d'un associé d'une sci qui détient des terres. La scea touche des aides de la PAC à la biodiversité, terres en jachères, ce qui lui permet de payer son bail agricole à la sci de papa, et de payer un agriculteur 1x tous les 2 ans pour faucher la parcelle. Le fils gérant la scea étant la majorité du temps expert comptable... Des terres non exploitées en limite de métropole ç a ne devrait pas exister.
  • Favoriser de petites structures pluridisciplinaires.
  • Que les communes organisent des rencontres entre propriétaires de terres agricoles et porteurs de projet.
  • Intégrer les citoyens à l'activité agricole de leur territoire, par exemple en période de besoin de main d'œuvre comme une chantier participatif qui permettrait de recréer le lien entre ces deux sphères

RÉSEAUX DE DISTRIBUTION & RELOCALISATION
  • Forcer les distributeurs comme les groupes Carrefour, U, Leclerc etc a prendre les fruits, légumes hors calibres et à défauts, pour éviter le gaspillage et la mauvaise rémunération des producteurs ainsi sur l’écoulement de toute leur production et
pas que ce qui est bien normé.
  • L'optimisation des ressources sur l'ensemble des systèmes alimentaire, des flux circulaires - les gaspillage est un luxe qu'on ne peut plus se permettre.
  • Militer pour un changement dans les règles des marchés publics qui empê chent ou rendre compliqué l'approvisionnement local pour des structures comme
les hô pitaux, les collèges, les lycées.
  • La limitation des transports qui est évidemment inclus dans les axes présents
mais ce pourrait aussi ê tre un axe à part.
  • Créationd'uncréditd'impôtcircuitcourtpourfavoriserlarelocalisationet/ou l'innovation dans les produits agroalimentaires artisanaux.
  • La transversalité dans l'approche alimentation. L'alimentation est une nouvelle approche qui nous permet dans un premier temps de penser à l'échelle de la chaîne alimentaire, mais on peut aussi penser à l'échelle des filières horizontales (ex : les surplus de paille pour des matériaux biosourcés) les acteurs inter-filières manquent et sont des rouages essentiels pour mettre en œuvre l'approche systémique.

AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
  • Encourager les municipalité s à acqué rir des terrains pour une production agroécologique de proximité.
  • Mener collectivement une réflexion et participation à la création d'une cantine centrale bio.
  • Mettre en concurrence l'étalement urbain (même dans les villages, avec de multiples lotissements qui ne cessent de s'étendre) avec des terres dédiées à l'alimentation locale, en particulier pour les cantines des établissements scolaires, les repas des EHPAD, etc...
  • Création de Zones Agricoles différenciées dans les PLU :
  • Zone agricole de résilience alimentaire (circuit court jusqu'à ...10km ou plus selon la réalité du territoire local) à développer, notamment par préemption de foncier, afin de permettre jusqu'à atteindre 70 ou 80% d'autonomie, en lien avec SAFER, chambre d'agriculture communes, agence de l'eau,... pour y mettre de jeunes permagriculteurs et développer des communs.
  • Zone agricole commerciale destinée à l’exportation des surplus au delà de la zone locale.
  • Zones naturelles à préserver, dont les zones humides et des forê ts expérimentales selon la méthode Miyawaki.
  • Planterdesforêtscomestiblesdansdesparcs: EX. parc extérieur de salle de spectacle.
AUTONOMIE & AUTO-PRODUCTION
  • Si on imagine une France en pénurie d'énergie il faudra peut ê tre penser à ce que le gros de la population et pas que les paysans de métier se forment à produire de la nourriture....peut ê tre imaginer un modèle hybride qui nous donne toutes les chances pour faire face aux défis alimentaires et énergétiques.
  • Mettre en place un jardin partagé avec mes voisins (immeuble HLM).
  • Cultiver son potager pour plus d’autonomie valorisation des surplus de mon
potager parler du concept de forê t jardin aux particuliers, et encourager cette permaculture en forêt chez les particuliers. Pour des forêts nourricières et solution au réchauffement climatique et à l'aggradation des sols.
  • Transformer les surfaces agricoles nourrissant le bétail en milieux naturels (car on n'a pas besoin de manger tant de viande !).
  • Dans notre région (Lozère sud) les habitations vides à 40%, en ville, et plus encore dans les hameaux, sont entourées de jardins en friche 10 mois sur 12 (souvent davantage). Cherchons à créer des « arrangements » avec ces propriétaires de maisons secondaires pour cultiver, au moins en partie, leur jardin en échange d'entretien des lieux et quelques légumes, lors de leurs passages en vacances.
  • Produire partout, notamment dans les lieux publics.
  • Planter partout dans les villes des arbres fruitiers pour le bienfait des arbres et le bienfait de leurs fruits.
  • Mesurer sur les marchés le % de produits proposé en local / bio afin de l'améliorer et viser le 100% !
  • Réaliser un calcul obligatoire des surfaces nourricières existantes et potentielles (surfaces agricoles, prairies, etc) mise en corrélation avec la démographie des villages/villes (et de ses évolutions démographiques par exemple, avec une projection à 10 et 20 ans) avec l'outil PARCEL par exemple.
  • Augmenter la connaissance des plantes. Hélas beaucoup d’adultes ne reconnaissent plus la nature, l’utilisation d’une plante, sont tellement devenus dépendants du système industriel que quand vous les lâ chez dans un jardin ils sont ignorants, perdus face à la diversité...
  • Que chacun participe directement à se nourrir par lui-mê me, donc à cultiver même petitement au début, et aussi s'investisse à des échelons de coopérations de plus en plus vastes. En aucun cas pour moi on ne doit réaliser des distributions alimentaires en « aveugle », dans le sens où l'on n'incite pas ceux qui reç oivent à participer eux- mê mes [à la réalisation de ces produits] et à donner eux aussi que ce soit du temps, des idées etc...
  • Donner envie aux mangeurs de contribuer à produire, soit par des jardins partagés, soit par des arbustes fruitiers partagés, soit en jardinant chez soi, soit en aidant les agroécologues locaux, soit en impulsant et ou réalisant tout ou parties de ces idées. Créer des espaces de transmissions d’expériences et de savoir-faire à des (et entre) amateurs, notamment par des paysans avec un financement local.Travailler sur l'ensemble de la chaîne alimentaire : banque de semences et pépinières, Cuma et lieu-ressources pour s’outiller et mutualiser, équilibrage des ateliers de productions végétales /animales pour gagner en autonomie d'engrais, développer différents formats de vente : magasins de producteurs, supermarchés "locaux", point de retrait, Amap, marchés...
  • Monter une conserverie locale dans un restaurant désaffecté mais fonctionnel, peut- être en chantier d'insertion, développer l'es ateliers cuisine et cantine solidaire.
  • On pourrait mutualiser les productions de fruits et légumes de conservation et de
  • semences.

S’ALIMENTER - CUISINER
  • Réduire la quantité de déchets alimentaires (chasse au gaspi) et encourager la transformation des surplus alimentaires.
  • Engager un grand débat sur la part des revenus à consacrer à une alimentation de qualité et respectueuse de la biodiversité qui puisse faire vivre les agriculteurs de leur travail.
  • Créer une chaîne solidaire de l'alimentation sur tous les territoires, dans chaque quartier, chaque hameau... à l'image des Frigos Solidaires.
  • S’engager vers la sobriété alimentaire, manger moins de viande, la viande de bœuf et de l'Aubrac aux grandes occasions, manger sainement des produits
non transformés.
  • Mesurer en % d'achat sa consommation locale / bio et l'améliorer jusqu'à atteindre 100% !
  • Engager une réforme du label bio (difficile) ou lancer un label plus contraignant "label nature" : 0 pesticides, local, éthique, rendant heureux de le produire et de le consommer.
  • Boycotter les supermarchés.
  • Idée d'animer un atelier de calcul d'empreinte carbone nos GEStesclimat (possible
en équipe sur ordi) suivi d'un focus sur l'alimentation via un atelier de cuisine et une dégustation sur une journée.
  • S'imposer un ou plusieurs jours végan par semaine pour découvrir et s'habituer à ce mode d'alimentation et de cuisine. Idem pour un régime locavore pour questionner l'origine de nos produits, ceux qu'on ne pourrait plus manger du tout comme le chocolat. Mais ce défi est plus compliqué en région parisienne. Faire un travail de recherche des marques reconnues comme les plus polluantes, en agriculture les plus intensives pour pouvoir les identifier dans les magasins...
  • Un mois en mangeant QUE des produits 100% français et de saison.
  • De vrais repas végétariens ou végan bons et équilibrés (bio et local bien sûr !) dans
les cantines, plus d'une fois par semaine.
  • Communiquer sur les vertus nutritionnelles des plantes sauvages. Savez-vous qu'elles ont une plus grande richesse nutritionnelle que les plantes cultivées ? Que leurs protéines sont plus assimilables que les protéines animales ? J'aimerais embarquer en balade tout type de personnes, des migrants, des non-francophones : que cela soit l'occasion de faire connaître une nourriture gratuite, de se relier au territoire, de pratiquer le français sur le terrain...


ÉDUCATION ALIMENTAIRE & À L’AGROÉCOLOGIE
  • Avoir un programme nutrition santé pour tout élève chaque année depuis
la maternelle jusqu'à la 4eme pour ê tre sensibilisé au bien mangé local et fait soi même.
  • Se pencher sur l'offre alimentaire des tous petits 0-2 ans et des maternelles, un âge crucial pour la découverte du goût et de l'alimentation et accompagner les crèches.
  • La formation en école d'agriculture sur les fondements d'une alimentation respectueuse du corps et de la terre doit aussi se faire.
  • Dans chaque lycée agricole, favoriser l'intervention de formateurs hors système formant techniquement plus que théoriquement au nouvelle modalités de l'agroécologie, si variée et adaptable à tous les budgets.
  • Cela m'intéresserait de faire des ateliers (autour de la Fresque de l’Alimentation) dans les écoles et de proposer des ateliers participatifs dans les lycées agricoles et les écoles d’ingénieurs.
  • Organiser des ateliers de sensibilisation et de préparation pour des publics à faibles revenus. Ils sont souvent mis sur le banc car ils ont d'autres priorités mais ce sont justement ceux-là qui sont les plus à même d'intégrer la richesse de la sobriété.
  • Rééduquer la population urbaine.
  • Créer des ateliers autour de la consommation, des cuisines, des cultures alimentaires..
  • Augmenter la connaissance des plantes. Hélas beaucoup d’adultes ne reconnaissent plus la nature, l’utilisation d’une plante, sont tellement devenus dépendants du système industriel que quand vous les lâ chez dans un jardin ils sont ignorants, perdus face à la diversité...
  • Une personne qui travaille dans un Centre de Ressources Biologique de semences à Montpellier nous invite à la contacter pour dispenser des formations aux mangeurs et mangeuses.
  • Je propose déjà une découverte de l'alimentation locale et sauvage dans mon activité d'hébergement touristique ainsi que des ateliers cuisine.
  • Je me lance le défi de démarrer un projet (professionnel) d'aménagement d'espace pédagogique en établissement scolaire (avec potager, haies, poulailler, mare, espace pour classe dehors...), en partenariat avec les services municipaux, les équipes enseignantes, les parents d'élèves et les habitants locaux volontaires.

DÉMOCRATIE ALIMENTAIRE & COOPÉRATIONS
  • Établir une "liste" des communes françaises qui ont entamé un plan de résilience alimentaire, et de quelles faç ons elles l'ont fait (géré par la commune, participatif, installation d'un maraîcher sur des terres communales, etc). Cette liste n'a pas besoin d'ê tre exhaustive ni très complexe, il s'agit principalement de montrer "toutes ces communes l'ont fait, nous pouvons le faire nous aussi !"
  • Participer à des enquêtes expérimentales de citoyen·ne·s qui deviennent alors expert·e·s, et s'appuyer-enrichir sur ces enquêtes. Exemple : une nourriture saine, gratuite et durable, pour tous et pour toutes, dans la confiance, en milieu urbain à moins de 300 m de son lieu de vie ou d'activités. CF. le collectif Rivage (artistes- chercheur·euse·s). Christine christine.ouatterrir(at)gmail.com
  • Impliquer les citoyen·ne·s, les é lu·e·s, les technicien·ne·s dans une ré flexion commune sur l'alimentation & la démocratie alimentaire.
  • Il faut se regrouper pour ê tre plus fort. 1) Le regroupement en cellule locale 2) La possibilité de trouver facilement un groupe 3) une visibilité facile autocollant sur voiture pour se reconnaître, par exemple.
  • Créer les conditions favorables pour permettre la coopération territoriale, remettre du lien entre les producteurs et les consommateurs en restauration collective. Aider les producteurs à coopérer et à se structurer pour ê tre en relation avec la restauration collective.
  • Permettre à nos solidarités de compenser les conséquence des accidents climatiques locaux afin que chacun puisse continuer à manger.
  • J'ai rencontré à ma demandé le conseil municipal pour leur présenter le projet de "résilience alimentaire de la commune ». Mais j'aimerais que nous soyons accompagnés pour éviter de commettre des erreurs.
  • Création en cours d'un collectif autour de l'habitat partagé et d'accueil d'activités, dont la cuisine végétale sauvage => on envisage d'organiser des ateliers pédagogiques autour de ces questions. On pense aussi à mettre en place une coopérative d’achat pour les produits secs, l’huile d’olive, le vin... Avec ce collectif, nous aurons la possibilité de sensibiliser nos élu.es sur toutes ces questions.