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C’est arrivé sur Terre en Juin 2020


Chaque jour, elles nous inspirent, nous attristent ou nous réconfortent. Parmi les milliers de nouvelles et productions de connaissances qui surgissent dans le monde, Colibris le Mag a effectue une veille afin de vous proposer cette sélection de news, souvent passées sous les radars des grands médias. Et vous pourrez compléter votre découverte en remontant à la source de chaque nouvelle. 

La reprise de l'activité économique suite au confinement mondial sonne le retour de la pollution… revenue parfois déjà au même niveau qu'avant covid ! Les populations européennes semblent toutefois disposées à faire pression sur les gouvernements pour que les aides financières soient conditionnées à des impératifs écologiques. Et pendant ce temps-là, certaines espèces se portent bien, comme la loutre du Canada ou les calamars lucioles...


 - ALERTES DU MOIS -


15 milliards d'euros pour l’avion, rien pour le train ?
9 juin 2020

Alors que l'avionneur Airbus et le fabricant de moteurs Safran ont connu une baisse respective de 40 et 50 % de leur chiffre d'affaires, que tous les sous-traitants sont en grande difficulté, et qu’on estime à plus de 100 000 le nombre d’emplois menacés dans les six mois, le gouvernement a ressorti son chéquier : 15 milliards d’euros (dont une partie des 7 milliards € promis à Air France) pour reconstituer leur trésorerie et moderniser leurs appareils de production.

Après l’automobile, l’avion donc. Pour faire passer la pilule sur cette politique de relance des industries polluantes, Bercy indique que ce plan de soutien vise à produire d'ici 2030 un successeur à l'A320 moins gourmand de 30 % en kérosène que les appareils actuels, nourri à 100 % de biocarburants. Mieux, le ministre de l’Économie assure qu’1,5 milliard € sera consacré à la recherche sur l'avion du futur – « un avion neutre en carbone », fonctionnant à l'hydrogène d'ici 2035. Rien de moins. Sauf que personne ou presque ne voit comment y parvenir. Car l’amélioration de l'efficacité énergétique des appareils, permettant de réduire leurs émissions et engagée depuis plusieurs années, marque ses limites. Et les défis posés (poids des batteries ou volume de stockage) pour créer un  avion électrique ou à hydrogène assimilent l’avènement d’un avion vert proche à un mirage.

Dans un sondage récent (lire plus bas), les Français exigent de réelles contreparties écologiques à ces aides industrielles. « Le Gouvernement continue à se voiler la face sur l'essentiel : réduire le trafic aérien est indispensable pour vraiment baisser les émissions de gaz à effet de serre du secteur et lancer une véritable transition écologique », explique Greenpeace France. Et la SNCF, ses 140 000 salariés, et les associations écologiques se désolent de l’absence de soutien à une mobilité collective écologique, notamment pour le secteur ferroviaire qui enregistre près de 5 milliards € de déficit.

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©Pixabay


Un printemps chaud et sec = un été de paille ? 

1er juin 2020

La France connaît son début d'année le plus chaud jamais mesuré : entre janvier et mai, la température s'est élevée à 2,1°C au-dessus des normales de saison. Et les pluies ont été trop faibles. Résultat, au 1er juin, les préfets de 9 départements (Ain, Ardèche, Charente, Isère, Loire-Atlantique, Oise, Rhône, Saône-et-Loire et Vendée) ont déjà pris des arrêtés de restriction d'usage de l’eau. Et 8 autres sont entrés en vigilance. S’il est encore trop tôt pour savoir si l'été sera caniculaire, l’inquiétude grandit. Mi-mai, le gouvernement a estimé que les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne Franche-Comté, Grand-Est, Centre-Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine pourraient connaître un été particulièrement sec, en atteste cette carte.

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Extinction accélération !

1er juin 2020

Plus de 500 espèces d'animaux terrestres pourraient disparaître dans les vingt ans, soit autant que lors de tout le XXème siècle ! C’est la conclusion redoutable de trois chercheurs américains publiée dans la revue Proceedings of the national academy of sciences. Ayant examiné le cas de 29 400 espèces de mammifères, oiseaux, amphibiens et reptiles, ils ont relevé que 515 espèces (1,7% du total) comptaient moins de 1 000 individus, promesse d'une extinction prochaine… Parmi celles-ci : le rhinocéros de Sumatra, le troglodyte de Clarion (un petit oiseau), la tortue géante des Galapagos C. hoodensis et la grenouille arlequin. Autre motif d'inquiétude : 388 autres espèces, des mêmes régions, comptent moins de 5 000 individus. Un effet domino macabre en prévision ?

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Les tropiques continuent à perdre leurs forêts

2 juin 2020

En 2019, 12 millions d'hectares de forêts tropicales ont été détruits à travers le monde. Et les destructions se sont accrues de 3 % entre 2018 et 2019, comme en attestent le rapport publié par le Global forest watch, une plateforme de suivi des forêts pilotée par le think tank américain World Resources Institute. Les causes sont toujours les mêmes : incendies accidentels et brûlis volontaires, coupes rases pour installer des exploitations agricoles, routes et mines... Le Brésil est à lui seul responsable du tiers des déforestations opérées dans les forêts tropicales. Suivent la République démocratique du Congo, l'Indonésie et la Bolivie.

En savoir + (carte mondiale de la déforestation)


La Chine à nouveau irrespirable

3 juin 2020

Selon les données du Centre de recherche indépendant finlandais sur l’énergie et la qualité de l’air (CREA), au plus fort du confinement en Chine, la paralysie du trafic routier et la diminution de l'activité industrielle avaient permis une baisse de 38 % par rapport à l’année précédente des niveaux de dioxyde d'azote (NO2) relevés dans l’air. Les émissions de particules fines - principalement issues des transports et de l'agriculture - avaient, elles, chuté de 34 %. Las, « Les industries les plus polluantes se sont remises plus rapidement de la crise que le reste de l'économie », note Lauri Myllyvirta du Crea dans le quotidien britannique The Guardian. Les nouveaux foyers épidémiques survenus ces derniers jours dans plusieurs métropoles du pays, dont Pékin, vont-ils rouvrir ce moment de pureté atmosphérique…? 

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À Paris, c’est guère mieux !

10 & 24 juin 2020

Là aussi, la reprise des activités, et particulièrement de la circulation, a conduit à une remontée des quantités de polluants rejetés dans l’atmosphère (NO2  et micro particules) à des niveaux équivalents à 80 % des émissions observées avant le confinement, analyse Airparif. Pire, le 24 juin, le CREA a montré que, parmi les capitales européennes, Paris est la métropole où le rebond de la pollution atmosphérique (NO2) a été le plus important avec le déconfinement.

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L’effondrement : déjà à l’œuvre pour une large partie des Européens

Réalisé bien avant l’épidémie de COVID-19, en octobre 2019, ce sondage de l’IFOP, réalisé dans 4 pays d'Europe (dont la France) et aux USA pour la Fondation Jean-Jaurès, révèle que 39 % (Allemagne) des personnes interrogées à 71 % (Italie) – 65 % en France – estiment que « la civilisation telle que nous la connaissons va s’effondrer dans les années à venir. » L’étude montre de nettes différences entre l’Europe du sud et du nord. Et entre deux philosophies : les « survivalistes » (surtout aux USA), qui entendent faire des stocks de vivre et trouver un lieu refuge ; et les « collapsonautes », surtout en Italie et en France, qui parient d’abord sur « une société sobre basée sur un retour à l’agriculture traditionnelle, une consommation se limitant aux besoins essentiels », sur « une démocratie directe fonctionnant sur la base de nombreuses petites communautés » et sur le fait qu’« il faudra être solidaire avec le reste de la population » pour s’en sortir. En pleine pandémie mondiale, ces opinions ont-elles évoluées ?

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Pour un « monde d’après » sans fermes-usines ? 

18 juin 2020

Les fermes-usines sont en pleine essor en France. C’est ce que déplore l'ONG Greenpeace dans un rapport, qui montre qu’1 % seulement des exploitations produisent les 2/3 des porcs, poulets et œufs de l'Hexagone. 3 300 élevages sont enregistrés dans notre pays comme “Installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE)” en raison du risque industriel qu'elles génèrent. Des risques également écologiques et pour l’animal, avec des diffusions dans les sols et les nappes de déjections et produits vétérinaires (dont les antibiotiques), le recours massifs aux produits chimiques, un regroupement d’animaux trop nombreux dans des espaces clos et réduits, une maltraitance animale dans les procédures d’élevage, etc. Et les employés ne sont guère mieux lotis, soumis en outre à des décisions financières de grands groupes propriétaires de ces exploitations. La Politique agricole commune en Europe, en négociation, aura-t-elle le courage d’arrêter de subventionner un tel modèle de production ? 

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Parlera-t-on bientôt de “chaleur sibérienne”… ?

23 juin 2020

Il a fait 38 °C ce jour de juin à Verkhoïansk, en Sibérie orientale. Du jamais vu dans cette station météo au-delà du cercle polaire arctique, connue pour être la plus froide de l’hémisphère nord. Le signe d’une accélération du réchauffement global ? Ce record de chaleur confirme en tout cas les prévisions les plus alarmistes décrites dans un rapport de l’ONU publié en mars 2019. Une certitude : la banquise arctique a fondu de 40 % depuis 1979. À ce rythme, la glace pourrait avoir disparu, en été, en Arctique, dès les années 2030.

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Marée noire dans l’arctique russe

23 juin 2020

L'accident qui s'est produit le 29 mai dernier dans une usine russe à Norilsk, « capitale du nickel » située à 300 kilomètres du cercle polaire arctique, menace d’être une catastrophe écologique de grande ampleur. Plus de 20 000 tonnes d'hydrocarbures ont en effet été déversées accidentellement dans le sol et dans la rivière Ambarnaya par la société Norilsk Nickel, le plus grand producteur mondial de palladium et de nickel. 

Cet accident souligne l’immense vulnérabilité de cette région encore largement sauvage. Mais aussi les nouveaux dangers du réchauffement global : l'une des causes de la catastrophe pourrait être la fonte du pergélisol, du fait du réchauffement climatique, qui aurait provoqué l'effondrement de ce réservoir. Réchauffement qui ouvre également un passage aux grands tankers et cargos autour du cercle arctique. Avec la menace de pollutions majeures par les hydrocarbures dans cette région unique sur Terre.

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1000 millions de m²

23 juin 2020

C’est la dimension des bâches installées cette année sur le glacier de Presena en Italie pour en limiter la fonte... Cette bâche géotextile reflète la lumière, assurant en-dessous une température inférieure à la température ambiante. En 2008, 30 000 m²  de bâches avaient déjà été déployés. Le glacier a perdu un tiers de son volume depuis 1993.

Et l’artiste suisse Fabian Oefner a mis en images la fonte de deux glaciers alpins (ceux du Rhône et de Trift) en retraçant le retrait progressif de la neige depuis 1880 au moyen de drones équipés de LED. 

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Internet, vaste usine à gaz

24 juin 2020

En 2019, le numérique a produit 3,7 % des gaz à effet de serre dans le monde, et 2  % du total des émissions françaises. Un chiffre qui pourrait grimper à 6,7 % du total national en 2040, bien au-dessus de l'aviation (4,7 %), assurent les sénateurs dans un rapport récent. Pour autant, le numérique représente toujours un « angle mort des politiques climatiques », dénoncent ces parlementaires qui font 25 propositions pour y remédier. Parmi elles : limiter le renouvellement des appareils, dont 86 % des émissions proviennent de la seule fabrication, créer des data centers et des réseaux moins énergivores, et étudier sérieusement les conséquences écologiques de la 5G. Une proposition de loi devrait être déposée à l'automne. La limitation des vidéos en streaming, d’envois de mails groupés systématiques, ou le  développement d’équipements modestes (de type Rasberry) et de réseaux numériques locaux, font aussi partie de la solution…

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Une bonne nouvelle !


Relancer l’Europe par l’écologie ? Une opportunité à saisir 
27 mai 2020

Dans son plan de relance post-Covid-19 (baptisé Next Generation EU), la Commission européenne a mis 750 milliards d'euros sur la table, au deux-tiers sous la forme de subventions et le reste de prêts. « Le plan de relance transforme l'immense défi auquel nous sommes confrontés en une opportunité, non seulement en soutenant la reprise, mais aussi en investissant dans notre avenir : le pacte vert pour l'Europe et la numérisation stimuleront l'emploi et la croissance, la résilience de nos sociétés et la santé de notre environnement », assure la présidente de la Commission Ursula Von der Leyen.

La transition écologique pourrait bénéficier de 310 milliards d'euros de subventions et des prêts à hauteur de 250 milliards d'euros. « Le soutien sera à la disposition de tous les États membres, mais concentré sur ceux qui ont été les plus touchés et où les besoins en matière de résilience sont les plus importants », prévient la Commission.

Le plan de relance prévoit également une proposition de renforcement du Fonds pour une transition juste à hauteur de 40 milliards d'euros, afin d'aider les États membres à accélérer la transition vers la neutralité climatique.  Un tournant majeur ? Rien n’est joué. D’abord parce que les négociations promettent d'être rude sur ce plan entre les 27 pays de l’Union, qui vont devoir l’approuver d'ici juillet. Ensuite, parce qu’un tel budget pourrait ne pas exclure diverses activités climato-toxiques…

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1 milliard d’euros

29 mai 2020

C’est la somme supplémentaire qui sera allouée par le gouvernement aux communes très affectées par la Covid-19 pour les aider à financer (notamment) leur transition écologique.

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Pour les Pays-Bas, le traité UE-Mercosur c’est NEE ! 

3 juin 2020

La motion de rejet du projet de traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur proposée par le Parti pour les animaux a été validée par les député néerlandais. Alors même que le gouvernement y était très favorable. Parmi les griefs adressés à ce traité négocié depuis vingt ans, la mise en concurrence accrue des paysans européens et brésiliens et le soutien indirect apporté à la déforestation en Amazonie, qui devrait accroître massivement les émissions de CO2. Le gouvernement français s’y est également opposé.

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Retour gagnant avec les loutres de mer au Canada 

12 juin 2020

Les loutres, réintroduites au large de Vancouver sur la côte Pacifique du Canada dans les années 1970, ont dévoré les crustacés dont dépendaient les pêcheurs autochtones… Pour autant, une analyse d’effets en cascade montre que les retombées économiques sont au final positives pour la région. C’est ce que démontrent des chercheurs canadiens dans la revue Science

Qu’on en juge : les loutres mangent aussi des oursins, or les oursins dévorent les forêts d'algues et d'herbes de mer appelées varechs. La taille de ces forêts d'algues a été multipliée par 20, estiment les chercheurs. Et ces algues sont des habitats précieux pour de nombreuses espèces de poissons, comme les harengs. Ce qui, en retour, bénéficie aux pêcheurs. Si on ajoute l’effet touristique positif de cette présence des loutres, espèce très charismatique, le bilan de sa réintroduction est plutôt positif : les bénéfices en dollars sont sept fois supérieurs aux pertes pour la pêche de crustacés.

Est-ce qu’une étude des effets en cascade donnerait des résultats analogues pour l’ours, les vautours ou même le loup (dont le retour en naturel) en France ?

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10 à 11 milliards de dollars pour les victimes du glyphosate 

24 juin 2020

C’est la somme que Bayer a dû lâcher pour calmer quelque 125 000 plaignants, victimes de cancers à la suite d’exposition au désherbant chimique. Le coup de cesser un conflit juridique désastreux pour l’image de l’agrochimiste, qui ne reconnaît pas pour autant la dangerosité de cette molécule. Décidément, leur rachat en 2018 de la firme américaine Monsanto, productrice du glyphosate, est une vraie calamité pour le chimiste allemand Bayer !

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81 % 

14 juin 2020

C’est le nombre de Français sondés par BVA qui exigent des contreparties écologiques contraignantes aux aides accordées par le gouvernement aux entreprises polluantes. Dans ce sondage, commandé par Greenpeace France, 88 % des 1 003 répondants demandent que ces entreprises soient contraintes à émettre moins de gaz à effet de serre. Et 76% pensent que l'État doit être contraint par la justice à agir pour respecter les objectifs de l’Accord de Paris. Ils sont également 91 % à souhaiter un développement rapide d’une agriculture locale et écologique. Enfin, s’ils sont 58 % à demander la suppression des lignes aériennes intérieures si ces trajets sont réalisables en moins de 6 h de train, ils ne sont que 48 % à vouloir supprimer les aides à l'achat de SUV (ces faux 4x4, véritables catastrophes environnementales)...

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Le Pays Basque fait le pari de l’agroécologie ! 

24 juin

Terre de résistance et de saveurs, le Pays Basque est aussi le creuset en France de l’agriculture écologique. Plusieurs réseaux ont créé l’Euskal Herriko Laborantza Ganbara : une chambre d’agriculture (en langue basque) alternative au service de l'agriculture paysanne et écologique. Dans cette vidéo, Félix Noblia, paysan-ingénieur écologique, montre comment on peut créer à la fois une agriculture bio et de conservation des sols, sans pesticides de synthèse ni labour, avec des vaches aux prés, en rotation. De quoi assurer la régénérescence des sols et des prairies, et préserver le climat  !

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Des lucioles de mer... 

23 juin 2020

Au Japon, des "calmars lucioles" illuminent chaque année le littoral… Un moment de grâce dans ce monde de brute : savourez, en image !

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