Au Ciel des plages sans fin · Jour 13
À l'heure où la France plonge dans le confinement, à l'unisson de nombreux autres pays dans le monde, peut-être est-il venu le moment de prendre le temps.
Prendre le temps de faire une seule chose à la fois, et de la faire longtemps. Prendre le temps de dormir, de lire, d'écouter de la musique, de jouer de la musique, de jouer tout court, de peindre, d'écrire, de se raconter des histoires, de s'observer, d'observer le ciel, de réfléchir, de prier. Prendre le temps de cheminer intérieurement en somme - dans l'imaginaire, l'émerveillement, le savoir, la foi... Prendre le temps de se lier, par l'esprit, le cœur et le corps, à ce monde bouleversé. Et à ceux qui veilleront dans la nuit au cours des difficiles semaines qui arrivent.
"Les Lumières de la ville", Charlie Chaplin, 1931
"Les Lumières de la ville" ("City Lights") est une comédie dramatique américaine réalisée par Charles Chaplin en 1931. Il s'agit du premier film sonore de Chaplin qui, en l'absence de dialogues, comprend des intertitres.
Voici la scène de rencontre du vagabond et la vendeuse de fleurs, avec Charlie Chaplin et Virginia Cherrill.
Commentaires
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Magnifique!
Permalien
Tout est dit dans cette séquence, merci de nous la remettre en mémoire.
Une Américaine âgée d'environ 70 ans, m'a demandé récemment et avec insistance: where is kindness, what has become of kindness in my country? (où est la gentillesse, qu'est devenue la gentillesse dans mon pays?)
Cette séquence nous montre qu'elle peut toujours refleurir même de manière aléatoire... A nous de jouer et de savoir la recevoir aussi.