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Guerre en Ukraine : urgence agroécologique ! L’appel de 400 chercheuses et chercheurs européens

La guerre en Ukraine, menée par le régime autocratique de Poutine, ne sème pas seulement la désolation dans ce pays. Elle provoque une onde de choc sur les marchés des matières premières, notamment alimentaires. Et la relance du modèle agricole ultra-productiviste et carboné en Europe. 400 chercheurs et chercheuses européens lancent un « halte là ! » salutaire dans un appel soulignant que l’agroécologie est la seule réponse agricole et alimentaire réaliste et durable à cette guerre.


La guerre n’apporte pas seulement la désolation en Ukraine et menace d'aggraver, demain, la famine dans une partie du monde. Elle déstabilise aussi les marchés des matières premières, notamment agricoles, et relance les spéculations financières sur celles-ci, en risquant de provoquer une flambée des prix à la consommation. Ainsi, cette guerre est en train d’accélérer une autre guerre, alimentaire celle-là, contre les populations vulnérables d'Ukraine, en Europe et ailleurs – notamment en Afrique du nord, qui importe d’énormes quantités de céréales, en partie d’Ukraine et de Russie.

Cette guerre vient aussi ruiner les laborieuses négociations internationales pour lutter, toutes et tous ensemble, contre les dérèglements climatiques. Les promesses sont au point mort, un grand tournant productiviste et carboné est lancé partout dans le monde occidental.

La guerre n’apporte pas seulement la désolation en Ukraine, elle aggravera, demain, la famine dans une partie du monde.

Manipulation des productivistes au nom de la solidarité

Cette guerre est, enfin, un formidable révélateur des logiques désastreuses pour les humains, la biodiversité et le climat, du système agricole et alimentaire dominant, en France, en Europe et dans le monde. Et il n’a pas fallu un mois pour que les masques tombent : le verni agroécologique du gouvernement Macron et du syndicat agricole dominant (la FNSEA) s’est vite fissuré, lesquels réclament avec insistance dans les médias et à Bruxelles de remettre en production les jachères agricoles – rare avancée de la politique agricole commune (PAC) – et de lever toutes les restrictions d’usages sur les engrais et les pesticides prévues par la stratégie européenne Farm to fork  (lire notre encadré) péniblement adoptée. Au nom, bien entendu, de la sécurité alimentaire, de la solidarité avec les consommateurs pauvres et de la sauvegarde de nos paysans et paysannes… Foutaise !

La stratégie européenne « De la ferme à la fourchette » (Farm to fork)

Cette stratégie, proposée en 2020 par la Commission européenne et adoptée par le Parlement et les États membres en 2021, est une déclinaison agricole et alimentaire du Pacte vert européen (Green deal) de Bruxelles. Celle-ci vise, à échéance 2030, à :
- réduire de 50 % les usages des pesticides et de 20% celui d’engrais,
- baisser de 50 % les ventes d'antibiotiques pour les animaux d’élevage,
- diminuer de 10 % les surfaces cultivées sur notre continent,
- porter à 25 % la part des surfaces en agriculture biologique.

Cette stratégie va dans la bonne direction et marque une rupture avec les tendances passées des politiques agricoles communes. Ce que ne digère pas la fédération européenne des syndicats et des coopératives agricoles (COPA-Cogeca), avec à sa tête la FNSEA française, qui s’emploie à torpiller cette initiative.

Trois types de « lignes rouges » ont fait l’objet d’intenses campagnes auprès des médias et parlementaires européens. D’une part, les objectifs d’abaissement d’usages des pesticides, d’engrais et d’antibiotiques dans l’élevage, avancés par Farm to fork. D’autre part, toutes les mesures visant à contrôler les produits de mauvaises qualités nutritionnelles, en fixant des taux maximaux de sucres, de graisses et de sel dans les aliments transformés, et en informant les consommateurs sur les qualités nutritionnelles des produits alimentaires, sur leurs origines, sur la durabilité et les méthodes de production ou encore sur le bien-être animal. Enfin, la COPA-Cogeca estime insupportable « les objectifs contraignants de réduction des déchets alimentaires de 30 % d’ici à 2025 et de 50 % d’ici à 2030 par rapport au niveau de référence de 2014 pour la production primaire, y compris les aliments non récoltés ».

Le 16 mars, ce gouvernement a décidé de « voler au secours de nos agriculteurs » à travers un « plan de résilience économique et social ». Parmi ces mesures, on retient une « aide financière exceptionnelle équivalente à 35 centimes par litre de gazole [pour les bateaux] de pêche », une enveloppe de 400 millions d’euros pour une « aide transitoire de quatre mois » qui « va compenser les pertes » des secteurs céréaliers et de l’élevage, et un remboursement anticipé de la taxe sur les carburants (TICPE) sur leurs achats de gazole non routier (GNR) qui alimente leurs tracteurs. Pourquoi ne pas aider plutôt ces mêmes agriculteurs et pêcheurs à sortir de leurs dépendances aux hydrocarbures, par d’autres itinéraires de productions ? Et soutenir, parallèlement, les ménages les plus pauvres à accéder à des aliments de qualité, malgré les augmentations des prix.

 Les engrais azotés sont produits grâce au gaz naturel et leur prix a plus que triplé en un an.

L'exécutif européen, de son côté, accepte d’assouplir « temporairement » ses règles sur les jachères. En effet, selon la nouvelle Politique agricole commune (PAC), qui entrera en vigueur en janvier 2023, les exploitations de plus de 10 hectares devaient laisser au moins 4% des terres non cultivées pour favoriser la biodiversité. « Dans les mois qui viennent et au-delà, il faut anticiper des pénuries mondiales. La proposition de la Commission permettrait de remettre en culture 4 millions d'hectares dans l’UE », a précisé le 21 mars Elisabeth Köstinger, la ministre autrichienne de l’agriculture. Pour autant, en réponse aux États qui, comme la France, voulaient assouplir encore davantage les règles environnementales afin de « produire plus » et réviser la stratégie européenne "De la ferme à la fourchette", le commissaire à l'Agriculture Janusz Wojciechowski leur a répliqué : « Je ne crois pas que les contributions aux stratégies (de verdissement) doivent être abandonnées et affaiblies ». 

À travers cette guerre, deux logiques s’affrontent 

On le voit, la lutte contre les impacts de la guerre en Ukraine se transforme, en Europe, en une réelle confrontation entre deux modèles : une logique agro-carbonée, mortifère pour les humains et la planète, et une mutation agroécologique durable. Rappelons que l’agriculture dominante ne fonctionne que sous perfusion d’hydrocarbures, peu abondants en Europe. Les pesticides de synthèse ? Des dérivés de la pétrochimie. Les engrais azotés (dont la Russie est le premier exportateur mondial et la France le premier importateur européen) ? Ils sont produits grâce au gaz naturel et leur prix a plus que triplé en un an.

Quant à faire croire que c’est en se lançant, « quoi qu’il en coûte » écologiquement, dans une surproduction française et européenne des céréales et des plantes oléagineuses (pour les huiles et les tourteaux dans le secteur de l’élevage), que l’on nourrira les peuples des pays du Sud, que l’on constituera un « bouclier alimentaire » – dixit Christiane Lambert, patronne de la FNSEA – pour les consommateurs, en contenant une flambée des prix, c’est tout à fait abusif. Les observateurs des marchés le notent : l’emballement des cours des matières premières agricoles sont d’abord et avant tout un affolement, ou un jeu spéculatif de différents opérateurs sur les marchés mondiaux, et non le résultat des pénuries d’approvisionnements – du moins, pas encore. Et demain ? Une faible augmentation de la production européenne (sans doute de quelques pourcents en poussant partout les productions) pourrait-elle faire baisser substantiellement les cours mondiaux ? Peu probable. Car les marchés agricoles sont si financiarisés que les fluctuations des cours reflètent de moins en moins la disponibilité réelle des ressources.

Alors, soutenir aujourd’hui cette agriculture productiviste et ultra carbonée sous couvert de solidarité alimentaire, avec les producteurs et les consommateurs pauvres, est une pure manipulation de l’opinion ! Et si vous vous demandez, légitimement, si cette mutation agroécologique est réaliste à l’heure de cette guerre et de ses impacts en chaîne, demandez-vous aussi si la poursuite ou l’amplification du modèle agro-industriel l’est davantage, alors qu’il menace la vie de toutes et tous à moyen et à long terme.

Un appel à l’agroécologie de 400 chercheuses et chercheurs européens

C’est tout le sens de cet appel exceptionnel, clair et argumenté, de plus de 400 agronomes, agro-économistes et agroécologues européens lancé le 18 mars par une poignée de chercheuses et de chercheurs allemands. Merci à eux.

Trois grands leviers peuvent être actionnés face à la guerre, soulignent-ils. D’abord, réduire la consommation de viande et de laitages, ce qui permettrait de produire et d’exporter bien plus de céréales de consommation humaine (plus de 60 % des terres arables européennes sont dévolues à l’alimentation des animaux). Ensuite, adopter des itinéraires de production agroécologiques pour réduire la dépendance aux engrais de synthèse et aux pesticides. Enfin, diminuer le gaspillage systémique tout au long de la chaîne alimentaire.

30 % des aliments produits sont perdus ou gaspillés à différents stades de la production et de la consommation. 

Vous trouverez ci-dessous le texte de l'appel. La liste de tous les signataires (qui ne cesse de s'allonger chaque jour) et les notes bibliographiques apparaissent dans le texte original et en accès libre.

A lire, à diffuser autour de soi et à discuter partout !

Appel : Face à la guerre en Ukraine, maintenant plus que jamais, nous avons besoin d'une transformation du système alimentaire

La crise ukrainienne révèle le fait que nos modes actuels de production et de consommation alimentaire ne sont pas durables et sont injustes. En réponse, nous devons renforcer – et non abandonner – la transformation vers un système alimentaire sain, juste et respectueux de l'environnement. Nous avons besoin de solutions globales qui apportent un soulagement à court terme tout en évitant la menace pour notre survie que notre système alimentaire fait peser sur la santé des personnes et de la planète.

L'invasion de l'Ukraine par la Russie a créé une catastrophe humanitaire, tout en perturbant les systèmes énergétiques mondiaux et les marchés agricoles internationaux. L'Ukraine et la Russie sont les principaux producteurs mondiaux de blé, de maïs et d'oléagineux, ainsi que d'engrais et de carburant. Les exportations risquent d'être gravement perturbées par la guerre.

Le Moyen-Orient et l'Afrique, qui dépendent fortement des importations de céréales de la région, seront les plus touchés. La flambée des prix des céréales pourrait plonger des millions de personnes de ces régions dans la pauvreté et la faim. En réaction immédiate, les décideurs politiques devraient assurer des flux commerciaux agricoles ouverts et un soutien financier adéquat pour les programmes internationaux d'aide alimentaire.

Les chocs anticipés sur les marchés agricoles ont également suscité des suggestions à courte vue, comme l'abandon des pratiques agricoles durables qui font partie de la stratégie Farm2Fork [de la fourche à la fourchette, ndlr] de l'Union Européenne, et l'augmentation des capacités de production céréalière européennes, en partie pour garantir l'approvisionnement en aliments pour animaux. Ces mesures ne nous rapprocheraient pas, mais nous éloigneraient davantage d'un système alimentaire fiable, capable de résister aux chocs futurs et de procurer des régimes alimentaires sains et durables.

Transformer les systèmes alimentaires actuels pour assurer la sécurité alimentaire

L'insécurité alimentaire mondiale trouve son origine non pas dans une pénurie de l’offre, mais dans de fortes inégalités économiques et une mauvaise répartition. La production alimentaire mondiale actuelle est plus que suffisante pour nourrir une population mondiale encore plus nombreuse. Cependant, les céréales sont données aux animaux, utilisées comme biocarburants ou gaspillées plutôt que fournies à ceux qui ont des moyens financiers limités.

Contrairement à ce que les discussions en cours pourraient laisser entendre, la sécurité alimentaire européenne n'est pas menacée par la crise ukrainienne. Au contraire, l'Europe est menacée par une crise de longue date liée à des régimes alimentaires malsains, avec une consommation de céréales raffinées et de produits animaux nettement supérieure aux recommandations alimentaires nationales et à celles en faveur de régimes alimentaires sains et durables.

Nous proposons ici trois leviers pour faire face aux chocs à court terme sur le système alimentaire tout en assurant la santé humaine et le développement durable à long terme.

1. Accélérer la transition vers des régimes alimentaires plus sains avec moins de produits d'origine animale en Europe (et dans d'autres pays à revenu élevé). En Europe, une évolution vers une consommation humaine plus élevée de légumineuses, de légumes et de fruits, et une diminution des produits d'origine animale, pourrait considérablement alléger la pression sur les réserves mondiales de céréales. Un tiers des calories mondiales sont actuellement utilisées pour nourrir des animaux et plus des trois quarts des terres agricoles sont utilisées pour produire des aliments d'origine animale. Sur la base des données de la FAO, nous estimons qu'une réduction d'environ un tiers des céréales utilisées par l'UE pour nourrir des animaux pourrait compenser l'effondrement des exportations ukrainiennes de céréales et d'oléagineux.

Une réduction simultanée de la consommation et de la production d'aliments d'origine animale conduirait à un système alimentaire et agricole plus équilibré, conforme aux objectifs de santé publique et environnementaux. Réduire drastiquement la consommation d'aliments d'origine animale est une condition préalable à la limitation du réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2°C, à l'arrêt de la destruction et de la pollution continues des habitats naturels, et donc à l'arrêt de la transgression des limites planétaires par l'agriculture. En outre, une évolution vers des régimes à prédominance végétale pourrait prévenir 11 millions de décès prématurés chaque année et réduire considérablement la charge mondiale de morbidité.

À l'inverse, les efforts politiques visant à allouer davantage de terres à la production d'aliments pour animaux dans le but de stabiliser les capacités d'élevage dans le cadre de la crise actuelle sont contre-productifs pour la sécurité alimentaire mondiale. Ces efforts accroissent la concurrence entre l'alimentation animale et l'alimentation humaine et retardent la transformation vers une production alimentaire plus durable.

2. Augmenter la production de légumineuses et renforcer la stratégie Farm2ForkL'agriculture européenne dépend fortement des engrais azotés à forte intensité énergétique. Les approvisionnements sont actuellement interrompus car la Russie est l'un des plus grands producteurs mondiaux d'engrais et de gaz naturel. La stratégie Farm2Fork, qui vise à réduire de moitié les excédents d'azote et à étendre l'agriculture biologique sur 25 % des terres, permettrait de réduire largement cette dépendance à l’égard des importations. Accroître la diversité des rotations de cultures et inclure des légumineuses fixatrices d'azote permettrait de remplacer les engrais de synthèse par une fixation biologique. Améliorer l'efficacité de l'utilisation de l'azote en dosant mieux les engrais synthétiques et organiques et en choisissant le bon moment pour les utiliser permettrait de réduire encore les importations et aurait également des effets bénéfiques considérables sur le climat, la qualité de l'air et la qualité de l'eau. De plus, la mise en œuvre rapide de la stratégie Farm2Fork améliorerait la qualité des sols et renforcerait la biodiversité dans les paysages agricoles, assurant ainsi la sécurité alimentaire à long terme en préservant les services écosystémiques. 

Les efforts politiques visant à abandonner les objectifs de durabilité de la stratégie Farm2Fork (notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la réduction de l'utilisation d'engrais azotés et des pesticides, et la protection des terres en jachère pour la biodiversité) ne nous protègent pas de la crise actuelle, ils l'aggravent plutôt et la rendent permanente. Le réchauffement climatique et le déclin des écosystèmes affectent déjà les rendements agricoles et les moyens de subsistance dans le monde entier, une situation qui se détériorera considérablement en l'absence de stratégies d'atténuation ambitieuses.

3. Réduire la quantité de déchets alimentaires. Selon nos calculs, la quantité de blé gaspillée dans l'UE représente environ la moitié des quantités de blé exportées par l'Ukraine et un quart des autres exportations de céréales. Les efforts visant à réduire le gaspillage alimentaire le long des chaînes de valeur, des distributeurs aux particuliers, pourraient ainsi réduire les pressions à court terme sur les marchés mondiaux. Le gaspillage alimentaire ne contribue pas seulement à la mauvaise distribution des approvisionnements alimentaires, il est également responsable d'une grande partie de l'empreinte environnementale de notre système alimentaire, puisque 30 % des aliments produits sont gaspillés à différents stades de la production et de la consommation. Réduire de moitié la quantité de déchets alimentaires dans le monde d'ici 2030 fait donc également partie intégrante de l'alignement du système alimentaire sur les objectifs de développement durable et de respect des limites planétaires. Jusqu'à présent, les mesures politiques n'ont pas permis d'aborder cette question de manière adéquate.

Il est temps d'agir pour assurer la sécurité alimentaire mondiale actuelle et un avenir viable !

Nous avons présenté trois leviers pour faire face à la crise alimentaire actuelle tout en gardant à l'esprit les objectifs de durabilité à long terme. En plus de ces stratégies globales, d'autres actions à court terme des gouvernements européens devraient être prises pour s’assurer que les personnes vulnérables dans les pays pauvres importateurs de produits alimentaires ne tombent pas dans l'insécurité alimentaire. Ces actions comprennent l'octroi de fonds au Programme alimentaire mondial pour l'achat de céréales et le maintien de l'ouverture du commerce, y compris le commerce alimentaire à destination et en provenance de la Russie. En outre, les systèmes de sécurité sociale et les banques alimentaires doivent être renforcés dans l'ensemble de l'UE afin d'éviter les effets néfastes de la hausse des prix alimentaires pour les ménages pauvres. Une action efficace à long terme doit cependant s'attaquer aux inégalités du système alimentaire actuel, dans lequel coexistent la faim, le gaspillage et des modes de consommation à forte intensité en ressources.

L'invasion de l'Ukraine par la Russie et la guerre en cours ont envoyé des ondes de choc dans le système alimentaire. La manière dont la crise actuelle est gérée politiquement a des implications profondes pour chacun d'entre nous. Le rapport récemment publié par le Giec indique qu'il ne reste qu'une courte fenêtre d'opportunité pour une action efficace face à l'accélération du changement climatique et à d'autres crises environnementales. Se concentrer aujourd'hui sur des solutions à court terme sans tenir compte des conséquences à plus long terme ni intégrer une vision plus large exacerbe les risques futurs, y compris la menace de dépasser les points de basculement critiques des systèmes naturels de notre planète. Il est essentiel d’investir dès maintenant dans une transition vers des systèmes alimentaires sains et durables afin d’accroître notre résilience face aux crises futures et assurer une planète sûre et vivable pour les générations à venir.


Pour aller + loin

- Réconcilier nature et agriculture, Vincent Bretagnolle avec Vincent Tardieu, éditions du CNRS, 2021.

- Demain, une Europe agroécologique. Se nourrir sans pesticides, faire revivre la biodiversité, Xavier Poux et Pierre-Marie Aubert, avec Marielle Court, Actes Sud, 2021.

- Une agriculture qui répare la planète. Les promesses de l'agriculture biologique régénérative, Vandana Shiva, Jacques Caplat et André Leu, Actes Sud, 2021.

- Qui nourrit réellement l’humanité ?, Vandana Shiva, Actes Sud, 2020.

- Pour une révolution alimentaire, Revue 90°

Crédits photos : toutes les images sont en licence Creative Commons CC0.

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