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Il n’y aura pas de changement de société… sans jeu !

Tirer une carte chance, toucher le pactole et s’acheter trois maisons rue de la Paix à Paris. Vous avez peut-être déjà vécu ça dans la vraie vie. Ou alors, au Monopoly.

On a coutume de dire que notre société est de plus en plus « ludique ». En effet, les secteurs traditionnels du jeu explosent depuis quelques années. Jeux de sociétés, jeux d’argent et de hasard, jeux vidéos… tous affichent des recettes de ventes grandissantes chaque année.

En parallèle de cette explosion, se développent à grande vitesse et depuis plus d’une dizaine d’années de nouvelles formes de jeux - jeux grandeur nature (escape game, laser game, paint ball…), sur « smartphone » et sur internet avec les réseaux sociaux et les sites de rencontre. En outre, le jeu investit aujourd’hui des sphères dont il était jusque-là exclu. Le monde du travail, avec des techniques managériales nouvelles ; celui de l’art et des musées avec des approches participatives originales ou encore politique avec, par exemple, les jeux de rôles mis en place à l’occasion de concertations publiques.

Si elles recouvrent une variété étonnante, ces pratiques ludiques témoignent d’un goût postmoderne général pour la participation de l’individu et son passage du statut de spectateur à celui d’acteur. À l’heure où elle continue de croire qu’aucune transformation sociale ne sera possible sans transformation individuelle, l’équipe du Mag a donc souhaité en savoir plus sur les apports de certaines de ces pratiques dans l’exploration du lien à soi et aux autres.

Fondateur du magasin de jeux Casse-Noisettes à Bruxelles en 1983, Pascal Deru a passé sa vie à jouer et faire jouer. Dans une tribune passionnée, cet auteur de 3 livres sur le jeu nous explique ainsi comment le jeu, véritable antichambre de la vie, permet de vivre l’impossible et d’expérimenter pour grandir.

Grandir, écouter, s’affirmer sans violence, communiquer… c’est aussi ce qu’encourage au quotidien Chloë di Cinto avec son association EnVie EnJeux . Pour elle les jeux coopératifs, dont elle retrace l’histoire, sont des outils remarquables pour imaginer une société plus durable. À l’image de Terrabilis, un jeu de plateau coopératif qui permet aux joueurs de faire ensemble pour sauver le monde, au sens propre et figuré ! « Être actif, de prendre part, de tester, de choisir. Cela contribue, je pense, à faciliter la compréhension des interdépendances et met en évidence de façon imagée ce qui se passe dans le monde réel pour mieux comprendre pourquoi et comment agir. » nous explique Sylvain Hatesse, l’inventeur.

Or il n’y a pas que les jeux de société coopératifs qui permettent à l’individu de se déployer et de s’interroger sur le monde, heureusement ! Preuve en est la pratique assidue des jeux vidéos par la famille Achard.

Alors, en cette période de fin d’année amusons-nous et joyeux Noël !

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Le jeu, j'y crois !
Nous sommes en train de monter une asso sur ce thème, dans le but aussi de sensibiliser aux enjeux écologique et sociaux de notre siècle.

L'asso s'appelle En'Jeux Communs, et nous serions heureux d'en parler ensemble. Aujourd'hui nous cherchons a réaliser une passerelle entre l'univers scientifique et l'univers ludique, nous avons appelé ça la Transition Ludique.

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Web : www.enjeuxcommuns.fr