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L'épicerie, un nouveau lieu de sociabilité !

©Le Pt'it Kiosque


À Massy et à Palaiseau, deux épiceries participatives, écologiques et solidaires,  Mon épic’rit à Palaiseau et Le P’tit Kiosque à Massy, ont été mises en place avec l’aide du groupe local Colibris. Une manière de mieux se nourrir, valoriser des produits locaux et entretenir un lien social dans nos espaces urbains. 


Amener une production bio et locale jusque dans nos centres urbains, une volonté que Gwen Marchais, impliquée dans le cercle cœur des Colibris de Massy-Palaiseau, souhaitait mettre en œuvre depuis 2013 avec le groupe local.

Avec l'aide de plusieurs groupes et associations d’île de France comme Mon Épi, et la volonté de s’inscrire dans une démarche écologique et solidaire, c’est en 2018 que naît Mon épic’rit à Palaiseau et Le P’tit Kiosque à Massy en mars 2020. Deux projets soutenus par leurs communes qui leur ont octroyés des locaux et qui sont toujours présentes pour communiquer ponctuellement sur les activités qui y sont développées.

©Mon Epice'Rit

Au-delà d’une épicerie : un lieu de partage 

Ces épiceries et leurs adhérents ont pour ambition de mettre en œuvre des pratiques de consommation alternatives, basées sur la participation, et de favoriser le développement de l’économie locale. Les membres s’engagent ainsi à participer deux heures par mois à l’organisation et au fonctionnement de l’épicerie en plus d’une adhésion de 30 euros annuel par famille.

Tenir la boutique, aider à la logistique, référencer les producteurs ou encore animer des ateliers sont autant de tâches confiées chaque mois aux adhérents. Une solidarité que “tout le monde apprécie et qui permet d’entretenir un lien social” confie Gwen.

Les 140 familles adhérentes de Palaiseau et les 50 de Massy peuvent ainsi se fournir en produits bio et locaux, provenant essentiellement de la haute vallée de Chevreuse et du plateau de Saclay. Le principe est simple : les adhérents commandent leurs produits en ligne puis les récupèrent en boutique, “un ordinateur permet également de compléter son panier ou de passer commande directement sur place.

©Unsplash

Des objectifs écologiques forts

L’impact écologique positif de l’épicerie est un enjeu important. “On fait un maximum de vrac pour éviter les déchets d’emballages, souligne Gwen. On essaye également de grouper nos commandes avec celles des épiceries voisines pour limiter le transport des denrées. On ne propose pas non plus de produits transformés.”

Différentes rencontres sont également organisées, comme le café des adhérents sur le zéro déchet ou l’atelier de cuisine végétarienne. Des évènements qui permettent de réfléchir ensemble et d’échanger sur des problématiques liés à l’écologie afin de trouver de nouvelles solutions de consommation pour répondre à l’urgence climatique.



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