Emménagement en vue !
Ingénieure agronome de formation, Clémentine Lebon a co-écrit avec Olivier Le Naire Le Revenu de base, paru début 2017. Elle a depuis acheté avec son mari, Valérian, une longère en pierre qu’ils rénovent pour pouvoir y vivre, produire leur nourriture et proposer des animations sur l’agriculture et l’alimentation. C’est le "Projet Valentine", dont elle va nous conter l’aventure en marchant…
Ça fait longtemps que je ne vous ai pas donné de nouvelles de notre longère. En trois mois, ça a bien avancé. Hier, nous avons officiellement inscrit une date d’emménagement sur notre calendrier : le 29 septembre ! Aucune idée de l’état d’avancement des travaux d’ici là : aurons-nous une cuisine ? Une douche ? Un parquet à l’étage ? Mystère ! Peut-être même qu’il ne nous restera plus qu’un placard à monter (hum… j’en doute !). Tout cela dépendra de l’avancée des travaux par les ouvriers avant leurs vacances en août. Et de la productivité des copains que nous avons mobilisés sur notre chantier participatif, qui devrait durer tout le mois d’août. Oui, cette année, nos vacances ne seront pas très exotiques, mais ce sera une bonne occasion de croiser des dizaines de personnes qui viendront mettre la main à la pâte pour un jour, ou deux, ou une semaine…
Un jour de 6 cm entre la poutre et le parquet...
En attendant, les amis et la famille sont déjà là, et nous travaillons très rarement seuls pendant un week-end sur la maison. Nos exploits avec notre équipe de sableurs (voir la chronique #3) n’a pas eu l’air de démotiver les troupes, ouf ! Dernier chantier en date : la pose du parquet à l’étage avec les parents de Valérian. Atelier plutôt facile, si l’on oublie les poutres anciennes qui ne sont absolument pas droites ! Ça devient alors un travail d’orfèvre pour tailler des cales en bois à mettre entre les poutres et le parquet pour éviter les trous. Le genre d’activité qui vous rend beaucoup plus indulgent quand vous visitez d’autres maisons anciennes avec des cales apparentes au plafond.
Pendant que nous bossions sur le parquet, une équipe de deux terrassiers s’activait dehors. Leur venue est bien tombée : pile pendant nos vacances. Du coup on a pu suivre en direct tout ce qu’ils faisaient : pose des réseaux d’arrivée d’eau, électricité, téléphone, évacuation d’eau de pluie, assainissement. Mais surtout la pose de notre cuve de récupération d’eau de pluie. C’est une cuve de 10m3 ensevelie dans notre jardin qui collectera l’eau de nos deux toitures et permettra d’alimenter le tuyau d’arrosage pour l’extérieur, les toilettes et le lave linge. Une goutte d’eau pour réduire la consommation d’eau potable, mais comme le disent les colibris : on fait notre part !
Clémentine, Saint Nolff, le 6 mai 2018
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